G. Cohen, Information Builder: « Nos accords avec Google, une révolution majeure »

Le dirigeant de l’éditeur de logiciels de ‘business intelligence » et
d’intégration explique son investissement dans les technologies de recherche et
l’enjeu auquel répond la solution WebFocus Magnify.

Qu’apporte WebFocus Magnify aux technologies de recherche comme Google, et inversement ?

Aujourd’hui, la plupart des acteurs de la BI s’interfacent avec Google, y compris Information Builder. Nous avons même décidé de miser fortement sur ce créneau en investissant plus. Car nous estimons qu’il y a une logique complémentaire : Google parcourt le web pour enregistrer des informations sur les URL, tandis que nous effectuons ce type de processus sur les bases de données.

C’est pourquoi nous allons plus loin que nos concurrents, avec un travail d’intégration via notre solution Iway afin d’inclure les résultats renvoyés par les moteurs de recherche dans des applications BI dynamiques. D’ailleurs, Iway peut s’interfacer nativement avec plus de 300 bases de données et logiciels comme SAP, Oracle, Manugistics, Microsoft Biztalk?

Notre nouvelle solution WebFocus Magnify combine la puissance des technologies de recherche et la souplesse des architectures SOA. Il capture les informations dans son bus de données, puis analyse et enrichit ces données via la solution d’intégration Iway.

Il soumet alors le résultat aux mécanismes d’indexation de Google (ou Lucene). Bien entendu, ce travail peut aussi se combiner avec des recherches sur des documents non structurés ou provenant d’Internet ou d’intranets.

Puis, WebFocus Magnify présente le résultat sous forme d’arborescence tenant compte de la pertinence par rapport à la requête initiale. Cette catégorisation des résultats de recherche permet à l’entreprise de gagner en pertinence et en productivité.

À quelle demande des utilisateurs répond donc ce type de solution ? A aucune ! D’ailleurs, les accords technologies des éditeurs avec

les moteurs de recherche ne répondent actuellement à aucune demande précise.

Néanmoins, nous nous dirigeons clairement vers une nouvelle interface intégrant ce type de technologie pour tous les utilisateurs. Nous parions sur ce type de combinaison et d’interface cliente apportant l’ergonomie et la puissance de la Business Intelligence.

BO et Cognos ont aussi contracté des accords avec Google, mais se limitent à appliquer ces traitements aux rapports que génèrent leurs outils. Nous sommes les seuls à intégrer les données non issues d’un rapport, via un enrichissement de métatags. La facturation s’effectuera au nombre de requêtes, par tranches de milliers de requêtes.

On constate pourtant des évolutions importantes de la BI au sein des systèmes d’information ?

Ces développements concrétisent aussi l’évolution de l’informatique d’entreprise, dont les applications sont de plus en plus développées en s’appuyant sur des processus décisionnels.

Des changements qui illustrent une nécessité impérieuse de coopération. En effet, les personnes en charge de l’intégration de données ne pas au courant des réflexions (et parfois des déploiements) BI, et réciproquement. La logique dangereuse des silos applicatifs étanches se retrouve aussi dans les équipes.

Nous tentons de rapprocher les deux, pour que la BI ne reste pas l’apanage des analystes, mais soit ouverte à tous, y compris aux clients, puisque tous contribuent à la décision. Nous souhaitons apporter une BI opérationnelle par des applications BI dynamiques.

Les informations ne sont plus cantonnées dans les datawarehouses, mais résident aussi dans les applications B2B et B2C, et dans les moteurs de recherche.