Gary McKinnon, un pirate en herbe?

Le Britannique à l’origine du piratage de 53 sites d’agences gouvernementales américaines fait part de ses découvertes concernant les réseaux de la NASA. McKinnon, un pirate à part ? Sous l’effet de la drogue, il cherchait des preuves de l’existence d’OVNIs

On en sait un peu plus sur Solo, alias ‘le plus grand pirate de tous loes temps’ selon les américains. Interrogé par le journal

The Guardian, cet homme de 39 ans explique qu’il a commencé sa carrière de pirate en cherchant les preuves de dissimulations autour du mystère des OVNIs. À l’aide de programmes spécifiques, Gary McKinnon a commencé par découvrir des comptes d’administrateurs sans mots de passe lui permettant de se connecter à distance sur des réseaux proches de ceux de la NASA. Il explique sa démarche de la manière suivante : « Vous commencez par entrer sur des réseaux dit faciles comme les réseaux qui gèrent les services du support et de la logistique, ce qui vous permet ensuite de tester la relation de confiance entre ces réseaux et ceux des départements militaires. Reste ensuite à les exploiter?« . McKinnon confie qu’il a ainsi pu accéder au réseau de l’US Space Command où il aurait trouvé les preuves d’une mission extraterrestre. « J’ai trouvé une liste de gradés avec le titre de « Non Terrestrial Officers » … Ce que j’ai interprété comme étant des gradés sur des bases non-terrestres. J’ai également trouvé une liste correspondant à des transferts entre flottes associée à une liste de noms de vaisseaux qui, après recherche, ne faisaient pas partie de la flotte US. J’en ai donc déduit qu’ils devaient être des vaisseaux spatiaux non listés« . Cependant, le pirate en « herbe » confirme qu’il n’a plus aucun souvenir de la quantité de drogue qu’il fumait face à son écran lors de ses diverses intrusions (sic) ? Il a d’autre part nié toute implication dans le « plantage » du système informatique de Washington en admettant qu’il avait bien effacé quelques fichiers par erreur en appuyant malencontreusement sur la mauvaise touche? Pour ses actes de piratage, McKinnon risque jusqu’à 70 années de prison ferme, assez de temps pour se désintoxiquer du piratage et surtout des cigarettes qui font rire. Cédric Messeguer pour pour Vulnerabilite.com