Si le marché du M2M (Machine to Machine) est promis à un bel avenir, avec notamment plus de 300 millions de connexions attendues en 2016 et 50 milliards d’objets connectés en 2020, la mise en œuvre d’un parc d’appareils communicants peut se heurter à de nombreux paramètres et variables. Pour les fabricants de terminaux comme pour les opérateurs.
Lors de la construction de leurs appareils connectés, les fabricants peuvent ignorer dans quel pays seront exploités les terminaux et, donc, à quel type de réseau ils se connecteront pour communiquer.
Or, la carte SIM, ou plus précisément l’UICC (Universal Integrated Circuit Card) qui élargit les capacités de gestion de la SIM, est de plus en plus intégrée de manière figée au dispositif. Ce qui impose à l’opérateur de maintenir la technologie réseau employée par l’objet connecté tout au long de son cycle de vie. Lequel peut courir sur des décennies.
C’est l’ensemble de ces contraintes qu’Ericsson et Gemalto proposent de simplifier, à défaut de les lever entièrement, à travers un partenariat visant à offrir une solution commune dédiée à la gestion de l’Internet des objets. Une solution M2M basée sur la technologie eUICC de gestion dynamique des abonnements SIM embarqués.
L’offre s’appuiera sur l’intégration de la plate-forme SaaS de gestion du M2M Device Connection d’Ericsson avec celle de Gemalto, Subscription Management. La solution permettra de réduire la complexité de déploiement des parcs M2M pour les opérateurs tout en palliant le besoin éventuel de changer le module de communication (l’eUICC) au cours du cycle de vie de l’appareil.
Au final, l’opérateur pourra s’appuyer sur une plate-forme unique de gestion de la connexion des terminaux M2M. Une solution qui sera présentée plus largement à l’occasion du Mobile World Congress de Barcelone (MWC) fin février, notamment par Telenor Connexion, prestataire de solutions M2M verticales, dont Ericsson avait acquis les technologies M2M en avril 2011.
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