Gemplus fait le design de ses cartes bancaires

« Plastic fantastic », la nouvelle gamme de cartes bancaires de Gemplus, compte sur ses charmes pour séduire les banquiers

Gemplus, fabriquant de cartes à puce, annonce la sortie de sa nouvelle gamme de cartes pour le secteur financier, ce 12 janvier.  »

Plastic fantastic » décline des cartes transparentes, parfumées, tactiles, 3D, fluorescentes ou avec des formes particulières. De fait, à en croire Philippe David, vice-président de la branche secteur financier de la société, « avec tant de concurrence dans l’industrie, les distributeurs de cartes, comme les banques, les émetteurs de cartes de crédit ou les commerçants, cherchent de nouvelles façons de se différencier. Ils ont besoin de présenter des offres spécifiques ciblant les différents marchés et l’une des façons la plus visuelle est de le faire en se servant d’un corps de carte innovant« . La Caisse d’épargne, par exemple, a distribué plusieurs dizaines de milliers de cartes bancaires transparentes, en octobre dernier. Objectif : séduire les jeunes. « Acquérir un nouveau client coûte environ 150 euros. Alors, dans le cadre d’une campagne marketing, quelques cents supplémentaires pour une carte innovante ne représentent pas un problème pour nos clients« , explique Sylvie Boucheron-Saunier, responsable marketing pour les cartes bancaires chez le fabriquant. Marketing fantastic C’est pourquoi le fabricant espère bien séduire ses clients français, à la traîne par rapport à des pays comme la Malaisie, Singapour ou le Mexique. « Nous avons déjà vendu plusieurs millions de ces cartes« , explique la porte-parole de la marque, qui ne communique pas sur les objectifs fixés à la nouvelle gamme. Lesquels devront toutefois être à la hauteur des investissements en recherche et développement. « Par exemple, pour les cartes transparentes, il faut qu’elles soient lisibles par le lecteur infrarouge des distributeurs automatiques de billet. Nous avons donc utilisé une encre spéciale qui comporte des particules métalliques« , explique Sylvie Boucheron-Saunier.