Gestion de la performance applicative : qui sont les principaux fournisseurs ?

APM performance applicative principaux fournisseurs

Qui sont les têtes d’affiche de l’APM (gestion de la performance applicative) et qu’attendre de leurs offres ? Éléments de réponse sur la base du Magic Quadrant.

AWS, Google et VMware, à couteaux tirés sur l’APM (gestion de la performance applicative) ? Ils se retrouvent en tout cas dans la même catégorie au sein du Magic Quadrant dédié à ce marché. On plutôt en marge dudit Quadrant. Aucun n’ayant rempli les critères pour y figurer, tous doivent se contenter d’une « mention honorable ».

Ils sont quinze fournisseurs – treize américains et deux chinois – à apparaître dans le « carré magique ». Pour les positionner, Gartner prend deux axes en considération : « vision » et « exécution ». En fonction de celui auquel on donne la priorité, la hiérarchie varie. Aussi, le tableau qui suit n’est pas à prendre comme un classement. Il reprend toutefois l’ordre dans lequel sont placées les quatre catégories de fournisseurs : « leaders », « challengers », « visionnaires » et « acteurs de niche ».

  Fournisseur Date de création Siège social
1 Dynatrace 2015 États-Unis
2 Cisco (AppDynamics) 1984 (2008) États-Unis
3 New Relic 2008 États-Unis
4 Datadog 2010 États-Unis
5 Aternity 2004 États-Unis
6 Microsoft 1975 États-Unis
7 Splunk 2002 États-Unis
8 Elastic 2012 États-Unis
9 Broadcom 1991 États-Unis
10 IBM 1911 États-Unis
11 Alibaba Cloud 2009 Chine
12 Oracle 1977 États-Unis
13 SolarWinds 1999 États-Unis
14 Tingyun 2007 Chine
15 ManageEngine 1996 États-Unis

 

L’APM puise dans l’UX

Qu’attendre de ces fournisseurs référents ? Les critères d’inclusion au Magic Quadrant donnent une idée. Il fallait, en particulier, proposer un produit qui :

  • Permette d’observer l’intégralité du comportement transactionnel (HTTP/S) des applications
  • Collecte automatiquement des données depuis au moins trois frameworks entre JMV, .NET,PHP, Ruby, Node.js, AngularJS, Python et Go
  • Apporte au moins trois des six possibilités suivantes :
  1. Analyse automatique de la composition des applications (y compris l’infrastructure)
  2. Prise en charge d’applications exécutées dans au moins deux navigateurs majeurs (parmi Chrome, Edge, Firefox et Safari), sur mobile et desktop 
  3. En cas de problèmes de performance, identification des sources et des impacts potentiels 
  4. Échange de données avec des outils d’automatisation de l’infrastructure et de la réponse aux incidents 
  5. Corrélation automatique des indicateurs de performance avec les parcours utilisateurs
  6. Analyse de données issues de sources tierces (événements, traces, métriques, réseaux sociaux…)

La capacité à monitorer les environnements de bureaux virtuels est restée au rang des capacités « optionnelles » pour l’édition 2021 de ce Quadrant.

De manière générale, Gartner perçoit des outils de plus en plus transversaux :

  • Extension du monitoring des applications au-delà des serveurs
  • Élargissement du périmètre d’agrégation (outils open source, plates-formes concurrentes…)
  • Banalisation de la partie collecte de données au profit des capacités d’analyse
  • Agrandissement du spectre d’usages, notamment vers les équipes de développement (plus en amont dans le cycle de vie des applications)

Photo d’illustration © Chungking – Adobe Stock