Pour gérer vos consentements :

Google accepte des clés de sécurité tierces sur son Cloud

Prendre la main sur la sécurisation des données en important ses propres clés de chiffrement : c’est ce que Google propose désormais aux utilisateurs de la plate-forme IaaS, Compute Engine.

La fonctionnalité vient d’être lancée en bêta publique dans 7 pays, dont la France. Elle est censée apporter une couche de protection supplémentaire à travers une clé « maîtresse » accessible uniquement par l’entité qui l’aura créée. Ce qui signifie aussi que sans elle, il sera impossible d’accéder aux données associées, y compris en sollicitant Google.

Il existe quelques restrictions d’ordre technique sur ce qui est ou non chiffrable avec ce dispositif. Impossible, par exemple, de l’appliquer aux volumes déjà en place. Même constat pour les supports non persistants, comme les SSD locaux, supprimés à l’extinction de la machine virtuelle qui leur est liée.

Toute clé privée « faite maison » doit impérativement être au format 256 bits et encodée en base64. Il est possible de l’encapsuler avec un certificat RSA public fourni par Google (à cette adresse) pour s’assurer que seuls les services rattachés à la plate-forme cloud du groupe américain puissent l’exploiter.

Des caractéristiques à respecter

L’importation de la clé se fait via les interfaces de programmation Compute Engine (fonction rawKey ou rsaEncryptedKey), la console développeurs ou l’interface en ligne de commande gcloud.

Dans ce dernier cas, il faut passer par un fichier JSON qui pourra contenir une ou plusieurs clés… mais qui devra, dans tous les cas, être lui-même chiffré avec des outils comme BitLocker sous Windows, FileVault 2 sous OS X et eCryptfs sous Linux, explique ITespresso.

Google cible surtout les sociétés soumises à de strictes obligations légales en matière de protection des données, typiquement dans les secteurs du droit, de la finance et de la santé. Principale promesse : davantage de flexibilité dans la gestion du chiffrement, autour de problématiques telles que « Quand puis-je considérer que des données sont actives et non au repos ? ».

A lire aussi :

Google Cloud lance son propre scanner de sécurité d’applications web
Google Cloud guide la performance des apps sur la bonne Trace

crédit photo : nasirkhan / shutterstock

Recent Posts

Amazon débloque la deuxième tranche de son investissement dans Anthropic

Après un premier financement en septembre 2023, Amazon a débloquer le reste de l'enveloppe qu'il…

2 heures ago

Les logiciels libres entrés au SILL au premier trimestre 2024

D'Alpine Linux à XPipe, voic les dernières entrées au SILL (Socle interministériel de logiciels libres).

19 heures ago

Quelques chiffres pour contextualiser le premier livrable du comité de l’IA générative

Le comité de l'IA générative établi en septembre 2023 par le Gouvernement a formulé ses…

20 heures ago

Le DMA, cette entreprise de microgestion des Big Tech

L'UE multiplie les enquêtes et les procédures de non-conformité contre des entreprises soumises au DMA.

23 heures ago

Docaposte se pose en centrale cyber pour les PME

Forum InCyber 2024 - Docaposte fédère les offres d'une douzaine d'acteurs français en un Pack…

2 jours ago

Atos donne rendez-vous fin juillet pour envisager son avenir

Après deux reports successifs, Atos a présenté ses résultats annuels 2023. Et comme prévu, ils…

2 jours ago