Google va installer son Cloud dans trois nouveaux pays d’Europe

Huit nouvelles régions seront couvertes par les datacenters de Google en 2017, dont trois en Europe : à Londres, en Finlande et à Francfort.

Les datacenters de la Google Cloud Platform se concentrent aujourd’hui essentiellement sur les États-Unis. La firme couvrait jusqu’alors 5 régions : Oregon, Iowa, Caroline du Sud, la Belgique et Taïwan. Présence maximale aux États-Unis, et minimale en Europe et en Asie.

Une course s’est toutefois engagée entre les géants du secteur pour couvrir l’ensemble des régions du globe, au plus près. Il ne se passe ainsi pas un mois sans qu’Amazon, IBM ou Microsoft n’annoncent l’ouverture d’un nouveau datacenter.

Des datacenters Google partout

Google ne peut se permettre de rester à la traîne. La firme livre aujourd’hui son plan de bataille, avec l’ouverture d’infrastructures dans de nouvelles régions. Tokyo, au Japon, sera le premier à profiter de nouvelles infrastructures signées Google. Elles seront officialisées cette année.

En 2017, 8 nouvelles régions seront couvertes. La zone Asie-Pacifique sera gâtée avec des sites prévus à Bombay (Inde), Singapour et Sydney (Australie). Amérique du Nord (Virginie du Nord, États-Unis) et Amérique du Sud (São Paulo, Brésil) ne sont pas oubliées.

Carton plein en Europe, avec l’ouverture de sites à Londres, en Finlande et à Francfort. Londres, en prévision de sa rupture avec l’Union européenne (et pour être proche de la City). Francfort pour répondre aux lois allemandes très strictes sur la protection des données. Et la Finlande pour mettre un pied dans le nord de l’Europe.

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