Google fait un nouveau faux pas, persiste et signe

Les données de Google Reader sont automatiquement disponibles sur Google Talk… accessibles à tous les contacts de l’internaute !

Depuis 2006, le service Google Reader permet de partager, via une URL réservée individuellement et de transmettre à ses contacts, des liens vers des pages Web, des vidéos, des fichiers… La diffusion peut donc s’étendre à toute une communauté identifiée, cernée par l’abonné au service.

Mais depuis quelques jours, Google a modifié le fonctionnement de Reader. La page Reader créée par l’internaute est désormais automatiquement disponible pour tous les contacts enregistrés sur la messagerie instantanée Google Talk.

Seul bémol, important, dans ce dossier, un internaute peut souhaiter réserver les infos qu’il réunit sur Google Reader à un nombre restreint de contacts et non pas à l’ensemble de ceux-ci. Avec un cercle bien défini, il peut souhaiter aller au delà de la seule messagerie, mais pas avec tous.

La démarche de Google se révèle donc particulièrement intrusive, peremptoire et contraire aux règles de respect de la vie privée. La réaction de la ‘blogosphère’ américaine ne s’est pas fait attendre; elle condamne massivement la décision unilatérale du moteur de recherche.

« Nous avions pensé que rendre (Reader) plus facile à partager avec des personnes qui bavardent souvent avec vous serait utile et intéressant, mais nous avons sous-estimé le nombre d’utilisateurs qui utilisent le bouton ‘Partager‘ pour envoyer des histoires à un nombre restreint de personnes« , admet Google sur le ‘blog’ des lecteurs ( Google Reader Blog ).

Mais à l’inverse d’un FaceBook, qui avait répondu positivement à la levée de boucliers contre son service Beacon de ‘tracking’ des abonnés, le moteur de recherche ne semble pas trop s’émouvoir de cette violation manifeste des droits de la personne.

Tout juste si Google s’est contenté d’expliquer sa démarche… Comment nettoyer une liste de contacts et taguer les informations que l’on souhaite partager avec un nombre limité de personnes! Autant dire que la fonctionnalité demeure et c’est à l’internaute de faire la démarche pour limiter la casse!

La méthode Google?