Google prépare un service de traduction avec « traducteurs humains »

La firme de Mountain View en serait à la phase de test. La plate-forme permet d’obtenir, en différé,  des traductions assistées ou validées par des traducteurs  et relecteurs en chair et en os…

Les traducteurs automatiques ou logiciels automates de traduction sont relativement peu utilisés, car considérés par beaucoup comme peu fiables ou de piètre qualité (risque de non-sens voire de contresens… verbiage insipide, erreurs grossières hors du contexte, etc.) même si les progrès en la matière méritent le détour.

Google aurait trouvé la parade à en croire le blog américain Blogoscoped. La firme de Mountain View ambitionnerait de créer un service collaboratif de traduction baptiséGoogle Translation Center.

Actuellement, Google ne propose qu’un moteur de traduction dans ses « outils linguistiques » permettant de traduire, automatiquement, dans 22 langues, les termes pouvant servir à des recherches en ligne.

Le nouveau service dont il est question ici vise à traduire tout ou partie de documents.

Des informations sont d’ores et déjà disponibles sur une FAQ de la société présentant ce service, ainsi que des captures décrivant en détails son fonctionnement. La méthode reste simple. Le service propose aux personnes qui souhaitent traduire un document de remplir un formulaire qui décrit leur projet, les langues choisies, et- ce qui est nouveau – les délais de remise du document.

Il s’agirait bien d’un service en ligne mobilisant des traducteurs et relecteurs en chair et en os, grâce à une interface collaborative permettant d’éditer le document et sa traduction.Plus de 40 langues (parlées par 98 % des internautes selon Google) seraient prises en charge par cette version encore au stade de version bêta « privée ».

A quel prix? La mise en relation serait gratuite mais ce sont les traducteurs qui fixeraient des montants. La firme n’entend pas prélever de commission sur les transactions et resterait fidèle à sa stratégie de diffuser de la publicité ciblée.

Chez Google, on innove mais on ne bouleverse pas tout…