Google propose une troisième version de sa Toolbar

Le célèbre moteur de recherche a mis en ligne une nouvelle version de son outil. Au programme: fonctions linguistiques et le critiqué ‘Auto Link’

La barre d’outils de Google a rapidement gagné une forte popularité auprès des internautes utilisant Internet Explorer. Le troisième opus du programme (‘GoogleToolbar 3.0’), est disponible en ligne. Il reprend à son compte le blocage des fenêtres pop-up et l’affichage du ‘PageRank’, qui est la note de popularité calculée par Google, elle sert à classer les pages lors des affichages de résultats de recherche. Question nouveautés, cette dernière variante en date, propose trois nouvelles fonctionnalités relativement pratiques : ‘SpeelCheck’, ‘WordTranslator’, et ‘AutoLink’.

SpeelCheck Cette fonctionnalité permet de vérifier l’orthographe des mots directement dans les formulaires contenus dans la page web. Un instrument très utile, notamment pour la rédaction des mails. WordTransaltor Cet outil permet d’obtenir la traduction à la volée de n’importe quel mot anglais en passant la souris au dessus. Ce petit dictionnaire est simple d’utilisation. Il gère pour l’instant la traduction de l’anglais vers le chinois (traditionnel et simplifié), le japonais, le coréen, le français, l’italien, l’allemand, et l’espagnol. AutoLink Cette dernière option est la plus critiquée, elle a provoqué de nombreuses réactions dans la communauté. Elle modifie en effet la page visualisée par l’utilisateur en proposant des liens automatiques. Une modification qui se fait sans l’accord préalable de l’auteur. Conséquence l’internaute surfe sur une version différente de celle voulue par le créateur du site. C’est là tout le problème des ‘Smart Tags’ que Microsoft avait voulu intégrer dans Internet Explorer avant d’y renoncer. Des rumeurs persistantes murmurent que c’est le groupe de Redmond qui aurait travaillé sur cette fonctionnalité AutoLink? Mais la question essentielle est: un outil peut-il impunément modifier le contenu des pages Web en fonction de ses propres critères ? De plus, en ajoutant des liens sortants, ‘AutoLink’ peut inciter l’internaute à quitter un site plus tôt qu’il ne l’aurait fait sans « la toolbar ». Pire, les liens ajoutés par ‘AutoLink’ peuvent pointer vers un concurrent. Par exemple, une bibliothèque affichant des liens ISBN renverrait directement vers Amazon? Bref, Google crée une nouvelle fois la polémique… À noter que cette version, comme les précédentes, fonctionne uniquement sous Internet Explorer.