Travailler avec BigQuery sans maîtriser SQL ? Il y a Google Sheets pour ça.
C’est en tout cas ce que promet le groupe américain, à travers un connecteur. Présenté en avril 2019 à la Cloud Next, le voilà ouvert à tous les clients G Suite Enterprise, Enterprise for Education et Enterprise Essentials.
Son rôle : effectuer des requêtes manuelles ou planifiées et intégrer les résultats dans le tableur. La compatibilité est assurée avec les graphiques, les tableaux croisés dynamiques (Pivot) et certaines fonctions.
Le rafraîchissement des données n’est pas automatique. L’utilisateur a la main sur le processus, chaque élément étant daté pour rendre compte de sa dernière mise à jour dans le tableur. L’écriture de requêtes SQL est possible pour réaliser des actions plus complexes, comme la fusion de données issues de plusieurs tables BigQuery.
Il faudra attendre « plus tard cette année » pour accéder à deux autres fonctionnalités : Smart Fill et Smart Cleanup.
La première, apparentée à Smart Compose sur Gmail, aidera à compléter certains champs en suggérant des formules. Tous les utilisateurs de G Suite pourront s’en servir.
Même chose pour Smart Cleanup, qui s’enclenchera après importation de données. Des suggestions apparaîtront dans le panneau latéral : détection des doublons, signalement des problèmes de formatage, affichage de statistiques de type distribution des valeurs, etc.
En parallèle de ces annonces, Google invite à mettre à jour plusieurs de ses applications avant le 12 août :
Sans update, des dysfonctionnements pourraient survenir, en particulier sur les versions antérieures à décembre 2018. En cause, la fin de prise en charge de deux technologies : le protocole JSON-RPC et le batching HTTP global. C’est la conséquence d’un basculement vers une infrastructure plus distribuée, où les requêtes sont acheminées directement vers le serveur API cible.
La transition aurait dû se faire dès mars 2019. Mais Google l’a reportée à la suite de problèmes de notification de certains clients. Pour aider ces derniers à détecter les systèmes affectés, il simule régulièrement, depuis février, des erreurs sur les API.
Illustrations © Google
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