Green IT : BNP Paribas passe au GPGPU

En utilisant la technologie NVIDIA CUDA, le groupe réduit la consommation électrique de son supercalculateur… et en améliore les performances

Pour ses calculs massifs, BNP Paribas investit dans le Green IT au travers du GPGPU. BNP Paribas Corporate and Investment Banking (CIB) vient ainsi d’ajouter des solutions CUDA à son supercalculateur, avec à la clé un gain d’énergie impressionnant.

« Dans le climat financier actuel, la pression mise sur les institutions financières pour minimiser les risques et accroître la précision de leurs modèles est énorme. En plus de cela, les coûts immobiliers et énergétiques associés aux installations de serveurs traditionnels sont devenus prohibitifs », rappelle Andy Keane, general manager de la division GPU Computing chez NVIDIA.

Les calculs du GECD (Global Equities & Commodity Derivatives) sont maintenant pris en charge par deux NVIDIA Tesla S1070, lesquels déploient ici une puissance de l’ordre du téraflop (nous parlons ici de puissance applicative et non pas puissance en crête), pour une consommation totale de 2 kWh. Ces machines remplacent un ensemble comprenant plus de 500 cœurs de processeurs traditionnels, qui consommait 25 kWh pour une puissance de traitement huit fois moindre. La puissance de calcul par watt consommé est ainsi multipliée par cent. L’architecture du logiciel a également été repensée lors du passage à CUDA, avec une réduction générale des temps de réponse d’un facteur de quinze.

« Nous sommes extrêmement satisfaits de ces performances, qui dépassent largement nos prévisions initiales et nous espérons transférer encore plus de calculs vers cette architecture dans un proche avenir », déclare Stéphane Tyc, directeur de la recherche quantitative de la division GECD chez BNP Paribas CIB.