Green IT : vers un stockage écolo ?

Un stockage d’une meilleure qualité, la virtualisation de l’archivage ainsi que l’utilisation d’une énergie propre devrait, selon Hitachi Data Systems, entraîner le stockage sur la voie de l’éco-responsabilité

Rien n’échappera à la déferlante verte qui traverse actuellement le secteur des nouvelles technologies. Le stockage, gros consommateur d’énergie, devrait, à ce titre, subir un lifting de taille dans le but d’en faire un domaine « écolo ». En tout cas, essayer…

Selon Hu Yoshida, directeur technique chez Hitachi Data systems, différents axes devraient être amenés à connaître un bouleversement de taille.

Selon le responsable, différents paramètres perturbent à ce jour la qualité du stockage. La présence de copies redondantes, l’abandon de nombreuses données (j usqu’à 70%) dont l’archivage remonte à 60 jours et, entre autres, la recherche inefficace entraînent une utilisation altérée de l’unité de stockage.

A ce titre, la conservation de données elle-même peut s’avérer problématique. La multiplication des informations, en provenance des bases de données ou des courriels entraîne une explosion de leur volume. Cette hausse brutale annoncée ne prend pas en compte le recours prochain au RFID, dont les données ne manqueront pas de se rajouter au volume déjà existant. Les entreprises seront poussées à augmenter leurs capacités de stockage dans le but de proposer des espaces identiques à ceux, gratuits, de Google par exemple.

La présence d’une station de stockage provoque, suivant sa taille, une consommation d’énergie plus ou moins élevée. A l’heure des préoccupations environnementales, les besoins en énergie des unités d’archivage ont, toujours selon Hu Yoshida, besoin d’être corrigés.

Hu Yoshida explique que de nouvelles architectures de stockage sont nécessaires. De nouveaux systèmes d’archivage, plus puissants, capables de retrouver des données plus aisément devront à leur tour être installés.

En lieu et place d’une multiplication effrénée de baies de stockage, les entreprises devront faire le choix de la virtualisation. La manœuvre permettrait, en outre, de réduire le nombre de données redondantes et d’augmenter le débit d’accès aux données.

L’externalisation des centres de stockage et l’appel à des énergies propres pour refroidir les unités représenteraient un élément essentiel dans l’évolution des habitudes de stockage.

Toutefois, inutile de préciser que cette révolution entraînera des coûts pour les entreprises. Et il n’est pas sûr que grands comptes et PME soient prêts à opérer ces changements de taille.