Guerre des brevets : Apple signe un chèque à Nokia

Après plusieurs années de bataille judiciaire entre Apple et Nokia, sur la violation de brevets Cupertino a finalement accepté de verser une compensation financière au finlandais mettant ainsi fin au conflit.

Nokia et Apple font la paix sur le front des brevets liés à la téléphonie mobile (normes télécoms, cryptage de données…). Depuis octobre 2009, les deux firmes qui se croisent sur le segment des smartphones s’étaient livrées à une féroce bataille judiciaire et les procédures étaient multiples et croisées. Mardi matin, Nokia a annoncé qu’un accord avec Apple a été trouvé. Il met fin à toutes les procédures engagées devant la justice, aussi bien du côté américain qu’européen note ITespresso.fr.

Les plaintes déposées de part et d’autre devant l’US International Trade Commission deviennent caduques. Apple accepte de payer une compensation financière immédiate mais le montant n’est pas communiqué. Ensuite, la marque à la pomme versera des royalties à Nokia pour exploiter des brevets détenus par la firme finlandaise.

« Nous sommes très heureux d’accueillir Apple parmi notre nombre grandissant de titulaires de licences, se félicite Stephen Elop, P-dg de Nokia. Cet accord met en valeur le portfolio de brevets de Nokia, un des plus important de l’industrie, et nous permet de nous concentrer sur de futures opportunités d’accords de licences sur le marché de la communication mobile. »

Depuis 1998, Nokia a investi 43 milliards de dollars dans la R&D dans les technologies sans fil, au point d’afficher un catalogue de près de 10.000 familles de brevets. L’optimisation de l’exploitation de la propriété intellectuelle se révèle stratégique pour Nokia.

Dans son communiqué, Nokia souligne que l’accord signé avec Apple devrait avoir un impact positif sur les résultats division « Devices & Services » qui seraient « à peu près équilibrés pour la marge opérationnelle en norme comptable non-IFRS ». Une bonne nouvelle pour la firme finlandaise après l’avertissement lancé récemment pour prévenir de ses mauvais résultats financiers.