Guy Mamou-Mani est réélu à la tête de Syntec Numérique
Influence, emploi, cadre conventionnel… sont autant de thématiques clés pour Guy Mamou-Mani, réélu sans surprise à la présidence de Syntec Numérique.
Le nouveau conseil d’administration de Syntec Numérique s’est réuni comme prévu mercredi 12 juin. À cette occasion, Guy Mamou-Mani, codirigeant de Groupe Open, a été réélu à l’unanimité pour un mandat de trois ans à la présidence du syndicat professionnel.
En plus de « parachever les objectifs fixés en 2010 », Syntec Numérique doit « relever d’autres défis », dont la valorisation des métiers du numérique et « la transformation » du pays, a déclaré Guy Mamou-Mani.
Le chef d’entreprise veut aussi travailler étroitement avec la prochaine direction du MEDEF. À la tête de l’organisation patronale, Pierre Gattaz, qui vient d’obtenir le soutien de ses principaux concurrents, Patrick Bernasconi et Geoffroy Roux de Bézieux, succéderait à Laurence Parisot.
Syntec Numérique : objectifs 2013-2015
Guy Mamou-Mani a précisé ses intentions dans un billet et dévoilé le plan stratégique 2013-2015 de Syntec Numérique. Celui-ci comprend quatre axes :
- Faire reconnaître l’importance économique et sociale du numérique ;
- Défendre le numérique comme un facteur de progrès pour tous ;
- Contribuer à réorganiser le cadre conventionnel qui régit la profession ;
- Développer l’attractivité d’un secteur créateur d’emplois.
Lors de son assemblée générale 2013, la chambre professionnelle a présenté un budget de 4,4 millions d’euros. Groupe d’influence auprès des pouvoirs publics et des instances paritaires du secteur, Syntec Numérique représente 1200 sociétés. Ces entreprises de services du numérique, éditeurs de logiciels et sociétés de conseil en technologies représenteraient 80% du chiffre d’affaires de la filière en France et 364.000 emplois.
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