Cybersécurité : HarfangLab, l’EDR français, lève 5 millions €

HarfangLab, avec Elaia comme partenaire financier, a les coudées franches pour recruter et muscler la détection et la réponse à base d’IA sur les terminaux.

HarfangLab, jeune entreprise française éditrice d’une solution de détection et réponse sur les terminaux (EDR, endpoint detection & response), confirme avoir levé 5 millions d’euros. L’opération a été menée pour partie (3,5 M€) auprès du fonds d’investissement Elaia. Le reliquat est un financement non dilutif (prêt de 1,5 M€), a précisé le fournisseur.

Avec ces financements, HarfangLab a davantage de moyens pour recruter de nouveaux talents (ils sont une trentaine aujourd’hui), soutenir le développement et la commercialisation de son logiciel EDR, et consolider son écosystème de partenaires.

Ecosystème de cybersécurité

Société cofondée en 2018 et dirigée par l’ancien officier de marine Grégoire Germain, HarfangLab a de solides appuis. Aussi, l’entreprise fait partie des onze « pépites » élues dans le cadre du Grand Défi Cyber, un programme subventionné par l’État pour renforcer l’écosystème français de cybersécurité. La solution EDR développée par ses soins a également reçu, en décembre 2020, la Certification de sécurité de premier niveau (CSPN) délivrée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

Le logiciel à base d’intelligence artificielle (IA) est conçu pour accélérer la détection des premiers signes de comportements malveillants sur le parc informatique des entreprises, et de les préserver de cyberattaques, dont celles par rançongiciel (ransomware). « L’équipe s’attaque à un sujet absolument critique avec un produit qui nous a fortement impressionné : léger, cloud-agnostic et ouvert », a expliqué Armelle de Tinguy, directrice d’investissement chez Elaia. Selon le premier partenaire financier d’HarfangLab, l’offre « a vocation à redéfinir les standards de l’écosystème XDR (extended detection & response) ».

HarfangLab, qui ambitionne de doubler son chiffre d’affaires à 2 millions d’euros cette année, compte le ministère des Armées et Thales parmi ses clients.

(crédit photo @harfanglab)