Hitachi Data Systems lance son offre de 'cloud' privé ou public

Hitachi Data Systems réunit un ensemble intégré de ressources informatiques fédérant tous les services ‘stockage’ à destination d’un environnement de cloud computing

A l’occasion de la convention SNIA ouverte ce 13 octobre à Phoenix (USA), Jack Domme, CEO de Hitachi Data Systems a annoncé une offre orientée vers le « cloud computing« , qu’il soit « privé » ou « public ».

Cette offre est présentée comme un « ensemble intégré de ressources informatiques visant à créer un pool unique de stockage de blocs, fichiers et contenu, adapté aux usages multiples et évolutifs du ‘cloud computing« , a expliqué Lynn Collier, directrice des ventes EMEA, de Hitachi Data Systems, en visite à Paris ce même jour.

« L’objectif, c’est de permettre aux entreprises d’adopter les services ‘cloud’ selon leur propre rythme« .

Il s’agit de simplifier et accélérer l’adoption du ‘cloud computing’: « Nous avons choisi de concevoir une offre clés en mains (« cloud ready product »). Mais nous n’aurons pas une approche unique. Nous adopterons au contraire une démarche et une architecture flexibles« .

Lynn Collier précise: « Dans une approche de ‘cloud computing’ appliquée au stockage des données et à leur sécurisation, il y a au moins trois phases succesives:

1- la virtualisation des ressources, 2- l’ajout d’une plate-forme pour gérer le contenu non structuré 3- l’implémentation d’une première application qui va initialiser les ressources de ‘cloud computing ».

« C’est en respectant la flexibilité de cette démarche qu’on tirera le meilleur parti des investissements visant à exploiter les services d’un cloud privé ou mutualisé (public)« .

Cette offre repose sur la version actuelle, 2.6, de HCP. Une version 3.0 « multi-tenancy » (mutualisée), avec partitionnement logique sécurisé, sera disponible avant la fin de cette année 2009.

« Certaines implémentations de ‘cloud’ ont démarré sans être en phase avec l’environnement hétérogène des entreprises. Du coup, ces implémentations n’ont pas évité un agencement en silos, mal utilisés, ce que précisément le cloud computing devait résoudre« , observe Lynn Collier.

Avec cette solution, il est possible, par exemple, de donner des noms d’espaces différents selon les départements utilisateurs, avec des attributs différents qui peuvent être mélangés ».

L’encryption assure un verrouillage au niveau des accès aux blocs de données, aux fichiers…. La réplication repose sur une démarche « objets » (jusqu’à 4 réplications), de sorte que les restaurations peuvent être lancées depuis différents sites.

La démarche de « continuité de service » ou PRA (plan de reprise d’activité après incident ou sinistre) s’applique.

S’agit-il d’une offre de cloud « privé » ou « public »?

« Les deux!, rétorque Lynn Collier. « Pour une implémentation de ‘cloud public’, nous fournissons l’infrastructure, en sorte qu’elle puisse être refacturée aux clients ou au sein des services utilisateurs.

« Pour l’offre de « cloud privé », nous proposons la même combinaison de produits afin de répondre le mieux possible aux attentes spécifiques. Et cela sans migration imposant une rupture. »

Quelles sont les cibles de cette offre de cloud ?

« Toutes les organisations, qu’elles aient besoin de 2 To (tera-octets) ou de 40 Po (peta-octets), peuvent être intéressés. Initialement, on a vu des grands comptes, avec HCP 500 (des capacités de 10 à 40 peta-octets) ».

L’autre cible privilégiée ce sont les fournisseurs de services, intégrateurs de solutions, mais également des organisations publiques, dans le secteur de la Santé, par exemple.