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Hitachi GST lance des unités SSD MLC « pros » très endurantes, avec Intel

Le géant japonais annonce, avec une disponibilité en septembre, une nouvelle série de mémoires de stockage ‘flash’ ou SSD,  baptisée Ultrastar SSD400M et SSD200M. Elle va donc sortir en deux versions: 200 et 400 giga-octets de capacité, respectivement. Leur débit, en interface SAS, est de 6 Gbps.

Hitachi GST justifie son choix de la technologie MLC (multi-level cell): certes, l’autre technologie –SLC (single-level cell), du fait que chaque cellule de mémoire ne stocke qu’un seul bit, garantit de hautes performances et une fiabilité élevée pour l’intégrité des données. Mais, explique le géant japonais, la technique MLC, où chaque cellule stocke 4 bits, présente ici l’avantage d’une plus grande capacité. Et cette solution peut être rendue plus fiable et plus performante grâce aux contrôleurs, affirme le constructeur.
Ces mémoires ‘flash’ sont ainsi rendues plus professionnelles et adaptées aux exigences des entreprises, tout en étant moins onéreuses que les modèles MLC.

Hitachi SSD MLC Ultrastar SSD400M_

Cette nouvelle série Ultrastar SSD résulte d’un co-développement avec Intel, ou plus précisément avec la co-entreprise IMFT créée entre Intel et Micron, en particulier pour les contrôleurs.  La finesse de gravure est abaissée de 34 nanomètres à 25, sur le format de 2,5 pouces.  Hitachi utilise des mémoires NAND également d’origine Intel. La capacité d’écriture sur la durée de vie de référence est donnée pour 7,3 peta-octets -« ce qui signifie la possibilité d’écrire 10 fois la capacité du SSD chaque jour pendant 5 ans » [durée de la garantie], explique un responsable.
Les performances sont au rendez-vous avec des débits séquentiels de 495 Mo/s en lecture, et 385 Mo/s en écriture. Ces SSD présentent une vitesse de 56.000 IOPS en lecture et de 24.000 IOPS en écriture.  L’Ultrastar SSD400M SSD offre un débit séquentiel allant jusqu’à 495Mbps en lecture et 385Mbps en écriture.

Hitachi mentionne également une grande robustesse, avec un MTBF (Mean time between failure, ou risque de défaillance) à hauteur de 2 millions d’heures, « ce qui équivaut au niveau de qualité atteint par les mémoires ‘flash’ SLC« .

On retiendra également que cette annonce confirme la capacité de Hitachi GST à continuer ses développements -y compris pour son offre OEM – alors que son acquisition par Western Digital est confirmée pour la fin 2011, ayant été annoncée en avril 2011, pour un montant de 4,3 milliards de dollars.

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