François Hollande a fait d’une pierre deux coups lors de sa visite aux États-Unis : satisfaire Washington en déclarant la confiance restaurée après le scandale NSA (Lire : Hollande à Obama : les écoutes de la NSA ? C’est déjà oublié), et rassurer les entrepreneurs des deux côtés de l’Atlantique. Parmi les initiatives annoncées : les visas et « passeports de talents ».
Pour attirer davantage de hauts potentiels dans l’Hexagone, un visa de quatre ans sera proposé aux créateurs étrangers prêts à s’installer en France. « Entre 5 000 et 10 000 personnes » pourraient en bénéficier chaque année, a déclaré François Hollande à l’occasion de sa tournée dans la Silicon Valley. Le chef de l’État a invité les expatriés à promouvoir l’attractivité du pays. « Notre premier devoir, c’est de valoriser nos atouts », a-t-il souligné.
Observant que les rémunérations doivent être attractives pour attirer les talents et les start-up, le président français s’est également prononcé pour une amélioration du « régime des attributions gratuites d’actions et de bons de souscription de parts de créateurs d’entreprises. »
« Nous n’avons peur de rien, pas peur de mettre nos meilleures entreprises dans la Silicon Valley, pas peur non plus d’attirer des talents ou des investisseurs étrangers dans notre pays », a expliqué François Hollande lors d’un déjeuner, mercredi 12 février, avec des dirigeants d’entreprise américains, de Sheryl Sandberg (Facebook) à Eric Schmidt (Google). « Venez investir en France, venez créer des emplois, venez aussi soutenir les start-up françaises. »
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