Télégrammes : Hololens en France, Intel lance un drone, La Blockchain à l’Armée, Odinaff vise aussi SWIFT

Pas de problème de ralliement, même les sans-dents peuvent lire les télégrammes du soir.

Hololens débarque en France. Le casque de réalité virtuelle de Microsoft est disponible dans l’Hexagone. L’éditeur propose deux éditions pour ses lunettes à réalité augmentée : une édition pour les développeurs à 3 299 euros et une édition « commercial suite » pour les entreprises à plus de 5 000 euros. L’objectif est de développer les usages professionnels autour de la réalité augmentée. A l’occasion de sa conférence de présentation, Microsoft a démontré l’intérêt d’une telle technologie pour la maintenance des ascenseurs en s’associant à Thyssen Krupp. Les lunettes Hololens entrent en concurrence directe avec Occulus Rift propriété de Facebook.

Intel lance son drone sous Windows. Intel a présenté Falcon 8+, un drone destiné aux entreprises aux vues de ses caractéristiques techniques. L’engin volant est doté de 8 hélices, d’une double batterie, de deux systèmes de communication et de trois systèmes d’auto pilote afin d’assurer la poursuite du vol en cas de défaillance d’un composant. Une offre sécurisée s’il en est. Il se pilote à partir de l’Intel Cockpit, une télécommande dotée de deux joysticks et d’un écran de contrôle (à affichage en 1080p) sous Windows 10 apparemment (ce qui est plutôt inédit pour un drone). Il est visiblement possible de fixer une caméra ou un appareil photo sur l’avant de l’engin. Le Falcon 8+ succède au Falcon 8 de l’Allemand AscTec qu’Intel avait racheté. Si le nouveau « véhicule aérien sans pilote » vise les applications de reconnaissance de terrain, la surveillance ou l’inspection industrielle, Intel développe également l’Aero, un drone plus grand public, ainsi que le Typhoon H, de Yuneec, qui évite les obstacles grâce à la technologie RealSense. Pour l’heure, le Falcon 8+ est réservé au marché américain. Son prix n’a pas été communiqué.

La blockchain au service de l’Armée. La technologie Blockchain ne s’adresse pas qu’aux services financiers pour sécuriser les transactions. Elle pourrait aussi faire son entrée dans le .monde militaire. La DARPA (Defense Advanced Projects Agency) s’interroge sur une éventuelle application de la Blockchain pour sécuriser les équipements militaire, des satellites à l’armement nucléaire. L’organisation chargée des questions technologiques du ministère américain de la Défense réfléchit à appliquer le principe de la technologie de vérification de l’intégrité de la donnée à chaque transaction. L’idée étant de pouvoir surveiller si une modification non autorisée d’une base de données ou d’un système en particulier à eu lieu. Pour le vérifier, la Darpa a attribué un budget de 1,8 million de dollars à la société Galois qui sera chargée de confirmer, ou pas, l’intégrité des technologies Blockchain développées par une autre entreprise, Guartime.

Un second groupe vise les utilisateurs de SWIFT. Selon Symantec, un autre groupe de cybercriminels se cache derrière le trojan Odinaff qui touche les utilisateurs du réseau SWIFT. Les attaques menées s’apparentent à celles qui ont visées plusieurs établissements financiers au Bengladesh, en Equateur, etc. A l’époque, les soupçons se sont tournés vers un groupe baptisé Lazarus. De son côté, Odinaff cible lui aussi les établissements bancaires et financiers. Symantec a trouvé des preuves qu’Odinaff visait également les utilisateurs du réseau SWIFT avec des malwares pour dissimuler leurs transactions. La parentalité ne s’arrête pas là, car l’éditeur de sécurité trouve des similitudes entre Odinaff et les campagnes de Carbanak, un autre groupe visant le secteur financier.