HP Laserjet Pro : la numérisation passe à la 3D

HP LaserJet Pro m275nw

HP s’attache à démocratiser la numérisation en 3D et intronise à cet effet ses imprimantes multifonctions LaserJet Pro m275nw, qui s’inscrivent de surcroît dans un vaste écosystème logiciel connecté.

À l’appui d’une technologie Topshot implémentée dans l’imprimante multifonction LaserJet Pro m275nw, HP offre à la numérisation une troisième dimension, de surcroît connectée au cloud. Le tout pour un prix de seulement 310 euros HT.

Cet artifice d’acquisition d’objets en 3D repose sur deux capteurs photographiques à huit mégapixels, alliés à une caméra montée sur un bras articulé. L’ensemble sollicite un algorithme propriétaire qui orchestre des variations successives de l’exposition lumineuse à mesure que sont capturés, sous le même angle, mais depuis différents points de vue, six clichés destinés à reconstruire l’image en relief. Sauront notamment s’en accommoder, les modélistes et les e-commerçants désireux de présenter plus en détail leurs produits.

À cet égard, le procédé Topshot Scanning n’implique aucune barre CCD (monnaie courante sur les scanners à plat). Pour emmagasiner les nombreuses données nécessaires à une restitution finale éventuellement retravaillée (suppression de l’arrière-plan, application de filtres de couleur), l’appareil embarque 128 Mo de mémoire et s’articule autour d’un processeur ARM 11 à 600 MHz. En mode de numérisation traditionnelle (2D), la résolution des fichiers atteint 245 points par pouce (ppp), jusqu’au format A4.

Le cloud du spectacle

D’un gabarit conséquent (46,8 x 40,9 x 27 cm), la m275nw affiche à 13,5 kilogrammes sur la balance. C’est sans compter les quatre toners séparés, chacun fort d’une autonomie de quelque 1000 pages pour 60 euros TTC. S’y adjoint une connectique Ethernet couplée à une interface Wifi. La seule composante fax fait défaut à cet ensemble homogène et connecté à un vaste écosystème applicatif, en local, mais aussi à distance.

L’utilisateur interagit avec la machine via un écran tactile LCD de 3,5 pouces, pour le moins proéminent de par sa curieuse intégration au sein du châssis. Par son biais, le recours à la fonctionnalité ePrint permet à un terminal mobile distant de lancer des tâches d’impression. Intégrés dans l’imprimante, les pilotes logiciels assurent la prise en charge des protocoles PCL 5C / 6 et Postscript. HP annonce un débit de 16 pages par minute (ppm) en mode noir et blanc, à 600 ppp. Une telle cadence ne trouve guère écho en ces 4 ppm dont accouche l’impression en couleur.

Un chargeur de 150 feuilles complète ce dispositif par ailleurs habilité à communiquer avec la suite Microsoft Office, tout particulièrement le client Outlook. Si la composante eStorage permet de lier un compte Google Documents, une constellation d’utilitaires téléchargeables sur le site officiel ePrintCenter (comme ShoeBoxed et ses cartes de visite) agrémentent l’offre d’une diversification des usages, au-delà d’une simple numérisation en 3D qui à elle seule fait déjà office de plus-value.