HP et Mark Hurd obtiennent l’annulation d’un procès pour fraude
Un tribunal californien rejette les allégations selon lesquelles Mark Hurd, ancien dirigeant de Hewlett-Packard, aurait trompé des actionnaires sur les circonstances de sa démission.
Le groupe HP et Mark Hurd, actuel coprésident d’Oracle qui fut PDG de Hewlett-Packard de 2005 à 2010, ont obtenu l’annulation d’un procès pour fraude en valeurs mobilières lié aux circonstances de la démission du dirigeant il y a trois ans, rapporte All Things D.
L’homme d’affaires avait décidé de « démissionner avec effet immédiat » à la suite d’une « enquête » interne sur « les faits et circonstances ayant entouré des accusations de harcèlement sexuel » portées par Jodie Fischer, alors collaboratrice d’un sous-traitant d’HP.
Mark Hurd blanchit… temporairement
L’investigation « maison » a exonéré Mark Hurd des accusations de harcèlement, mais a révélé des irrégularités concernant des notes de frais ayant permis à l’ancien homme fort d’HP de dissimuler une « relation personnelle proche ». De plus, Mark Hurd aurait omis de préciser quelles personnalités il avait rencontré lors d’une série de dîners qui ont eu lieu entre 2007 et 2009.
Dans leur plainte, des actionnaires du groupe HP réunis au sein d’un fonds de pension new-yorkais (Cement and Concrete Workers District Council Pension Fund) estiment que les activités de Mark Hurd ont eu un impact négatif sur le cours de l’action. Les plaignants ont ajouté que des violations au code éthique de l’entreprise mis en place en 2006 n’ont pas été signalées.
Ces arguments n’ont pas convaincu le tribunal de San Francisco…
Dans sa décision datée du 9 août 2013, la cour a jugé limitées les répercussions sur le titre HP des frasques passées de Mark Hurd. Par ailleurs, le juge de district Nord de Californie, Jon Tigar, a estimé que l’argument éthique avancé par le fonds de pension ne saurait servir de base solide à un procès.
Le juge a donné 30 jours aux plaignants pour modifier leur plainte.
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