HP met Oracle en boîte

Après l’affaire Mark Hurd, le business reprend entre HP et Oracle. Le premier lance une gamme d’offres clés en main de solutions phares du second.

HP et Oracle ont récemment prouvé que, face aux enjeux financiers, ils étaient capables de s’entendre rapidement pour protéger leurs intérêts mutuels. L’affaire Mark Hurd, viré avec fracas de Palo Alto pour rejoindre l’équipe de Larry Ellison, l’a montré. Les plaies soignées, les affaires peuvent reprendre. Et HP s’en donne à cœur joie.

Le constructeur californien prend l’initiative et annonce aujourd’hui une série d’offres matérielles et logiciels spécifiques aux solutions d’Oracle. Des solutions pré-optimisées pour PeopleSoft Enterprise, Oracle E-Business Suite et Oracle Fusion Middleware sont aujourd’hui présentées dans le cadre des services de déploiements HP Factory Express. Elles seront disponibles en octobre pour la première et en fin d’année pour les deux suivantes.

Baptisées «HP Private Cloud pour applications Oracle», les offres s’appuient sur les plates-formes BladeSystem Matrix et solutions de stockage StorageWorks. « Ces solutions permettent de provisionner des applications en un clic et intègrent un portail de self-service permettant de proposer des services applicatifs Oracle à la demande », rappelle HP dans son communiqué.

Ces solutions clés en mains destinées à s’intégrer au cloud privé permettront aux administrateurs de gagner un temps précieux en évitant la phase de configuration des systèmes. L’infrastructure permet d’autre part d’automatiser le déploiement, la supervision et le contrôle de la conformité des applications Oracle. HP évoque des déploiements en quelques heures… Un environnement d’administration commun pour une infrastructure intégrée qui devrait notamment trouver sa pertinence au niveau des coûts d’exploitations et de maintenance. Les solutions s’accompagnent des services Cloud Maps (construction d’architecture d’infrastructure) et Cloud Consulting Services (transformation des processus existants vers des modèles de services partagés).

Au vu de l’offre du jour, on comprend mieux pourquoi HP a laissé son ex-dirigeant intégrer si vite un concurrent potentiel et, néanmoins, partenaire…