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HP Software : comment le cloud computing peut industrialiser les process IT

Déclinaison de la convention internationale Discover, les journées Software de HP France à Paris en ce mois de juillet ont été l’occasion de détailler l’offre de services (design, build, run…).

Éric Chaussier, responsable avant-vente, consultant Business & solutions de HP Software France, nous a commenté la teneur des services proposés. Si la présentation était plutôt orientée vers les grands comptes (activité de business consulting pour la banque/assurance, l’industrie et les services publics), l’offre se décline également vers les entreprises de taille moyenne.

Deux cibles majeures ont été exposées, s’agissant des outils software pour la transformation de l’IT : 1, convergence et infrastructure, 2, cloud computing.

HP cloud services, les phases successives

« Une question clé se pose d’entrée de jeu : comment casser les silos existants dans la gestion de l’IT ? Comment développer une approche collaborative, et accélérer la mise à disposition de services pour des objectifs métiers. Pour y répondre, nous avons décrit un cas client fictif, celui d’une banque qui voit ses parts de marché grignotées par des acteurs de niches. Elle doit s’activer, se dépêcher d’ouvrir de nouveaux canaux de vente en mode “multicanal” (web, mobile, etc.). »

Le défi c’est donc d’aller vite ? « Pas seulement. Il faut mettre en place un plan de transformation. Il faut lister des chantiers et installer un suivi avec des KPI [key performance indicators] pour chacun d’eux. »

Pourquoi des KPI ?

« Il arrive que l’on développe plus vite et qu’on livre la phase ‘build’ en test plus tôt que prévu, ce qui donne des KPI [key performance indicators] meilleurs, mais l’objectif final, pour le métier, n’est pas nécessairement atteint pour autant. Développer plus vite ne signifie nécessairement aller plus tôt en production. C’est bien toute la chaîne qui doit être optimisée. » En clair, c’est toujours le DSI qui détient la clé du ‘time-to-delivery’. « L’accélération d’une phase ne conduit pas nécessairement à accélérer l’ensemble de la chaîne, donc au bout du process, le time to delivery… »

Trois objectifs majeurs se présentent :

  • automatisation (automation) : ce sont les fonctionnalités de provisionning / deprovisionning ; il faut réfléchir à un catalogue de services.
  • dans les process d’automatisation, il faut inclure les tests avec deux phases : CDA (continuous delivery automation) et CSA (cloud service automation). Ceci conduit à industrialiser et ainsi à unifier les procédures.
  • la qualité de service : il faut définir les SLA (services level agreements).
  • la collaboration : cela signifie qu’il faut casser les silos ; il faut que les informations soient rendues accessibles à tous en même temps ; il faut une traçabilité de ce que livrent les équipes de développement.
Automatisation des services cloud selon HP

Autre exemple, cité par Éric Chaussier, le benchmark de performances :

il faut disposer de scénarios d’utilisateurs ; il faut dimensionner le plus finement possible. « Pour cela il faut partir d’hypothèses justes, s’agissant des usages. Et en cours de déploiement, il faut à nouveau s’enquérir d’éventuels changements intervenus : ainsi, l’introduction de nouvelles fonctionnalités a pu changer la donne. »

Un autre écueil guette les DSI : les responsables métier ont, de plus en plus, tendance à regarder dehors…

« C’est ce qu’on appelle ‘l’IT shadow’, c’est-à-dire ce qui est fourni par l’extérieur . Or la DSI se doit de rester le point d’entrée, quitte à jouer le rôle de ‘broker’ (responsable du ‘sourcing’ et de l’assemblage des solutions). » La DSI a tout intérêt à le faire, ne serait-ce que pour anticiper des retours de help-desk sur ce qui a pu être acquis ou développé à l’extérieur de la DSI.

« Notre modèle de ‘supply chain IT’ a pour but d’aider la DSI à se convertir en ‘IT service provider’, notamment avec nos outils de gouvernance, d’ALM (tests), de mise en production et de management des services (ITSM ) ou de sécurité. »

Cette offre vise-t-elle exclusivement les grands comptes ?

« Non, répond Olivier Jean, responsable Business & solutions de HP Software France. Dès à présent, nous proposons la plupart des ces outils en mode SaaS (Software as a Service). Nous savons dimensionner notre offre ALM. Et la structure de coût de la licence est adaptable : ce peut être une licence par serveurs ou, pour des tests, au “jeton” (un jeton par développeur ou deux jetons pour une cellule de 5, etc.). Et oui, nous avons une version PME de notre offre ALM. »

Existe-t-il une offre d’hébergement ? « Oui, car certains clients nous demandent pour les aider à tenir les délais, de démarrer le projet en gérant tous les environnements associés. Donc, la réponse est oui, nous pouvons ‘hoster’ les licences, et adapter la facturation en conséquence. »

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