HPE réfléchit à la vente de Vertica, Autonomy et Mercury

Selon la presse économique, HPE aurait amorcé des discussions pour revendre certaines activités logicielles. Une vente qui pourrait comprendre, Vertica, Mercury et Autonomy.

En juin dernier à Las Vegas, HPE, lors de son évènement avait fait la part belle à l’infrastructure, « à l’ère de la transformation digitale, l’infrastructure n’a jamais été aussi importante », expliquait Meg Whitman dans son discours inaugural. La partie logicielle, bien que présente à travers le Big Data et l’IoT, était restée discrète. Il semblerait que HPE ait d’autres ambitions pour cette activité.

En effet, selon Bloomberg qui cite une source proche du dossier, HPE considérerait la vente d’une partie de son portefeuille de logiciel. Ce dernier pourrait comprendre Vertica, Mercury et Autonomy. Pour l’instant, les discussions en sont au stade préliminaire et rien n’indique qu’elles aboutissent sur un accord. Cette démarche s’inscrit dans la volonté de Meg Whitman de rendre HPE plus agile en réduisant le portefeuille de l’entreprise. Une première étape de cette cure d’amaigrissement a touché la division entreprise qui fusionne avec CSC. L’activité logicielle a décliné de 13% au dernier trimestre clos le 30 avril dernier.

Solder l’aventure Autonomy

Sur l’ensemble des actifs qui pourraient être vendus, Autonomy est un cas à part. Pour mémoire, Leo Apotheker, alors CEO de HP, décide de casser la tirelire du groupe pour racheter en 2011 Autonomy pour 10,24 milliards de dollars. Un an après, Meg Whitman aux commandes du groupe, annoncé une charge exceptionnelle de 8,8 milliards de dollars liée au rachat de l’éditeur de logiciels britannique que le groupe informatique accuse de fraude comptable. Des procédures ont été activées contre les anciens dirigeants d’Autonomy et HP a intégré le moteur IDOL dans son catalogue Big Data aux côtés de Vertica (autre acquisition datant de mars 2011 pour 350 millions de dollars).

Mercury, éditeur d’APM (Application Performance Management) est également issu d’une acquisition réalisée en 2006 pour 4,5 milliards de dollars. La société fournit des outils offrant une meilleure gestion de la performance et de la disponibilité des applications métier et des progiciels. Ces solutions ont été intégrées au service de supervision de HP, Openview.

Il reste maintenant à savoir qui pourrait être intéressé par le rachat  des différentes sociétés et surtout à quels prix. Le marché de l’APM est déjà bien structuré et celui du Big Data est encore en train de se chercher.

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