Huawei apporte de l’Emotion à ses smartphones Android

Surcouche Emotion en vue pour les smartphones Android de Huawei

Huawei s’apprête, à son tour, à proposer sa propre interface utilisateur pour terminaux Android. Le quadricœur Ascend D Quad devrait en être le premier bénéficiaire.

Huawei va, à son tour, entrer dans le cercle des constructeurs de téléphones Android qui apportent leur propre surcouche au système. Selon le site chinois Mobile.163.com (et sa traduction Google), le fournisseur devrait présenter sa future interface Emotion en juillet prochain.

L’Emotion pour les terminaux haut de gamme

Appréciées par les uns, regrettées par les autres, les surcouches permettent aux constructeurs de personnaliser leurs terminaux à l’aide d’interfaces graphiques, de services et d’applications propres aux talents de leurs ingénieurs. Par exemple, en associant des services de stockage en ligne ou des applications de pilotage du système à la voix.

La future interface utilisateur Emotion devrait équiper l’Ascend D Quad, un smartphone haut de gamme quadricœur présenté par Huawei lors du Mobile World Congress 2012 de Barcelone (MWC 2012) et dont la disponibilité en France est annoncée pour la fin de l’année.

Il semblerait donc que la surcouche de Huawei vise plutôt à équiper les terminaux haut de gamme du constructeur chinois, qui en étaient dépourvus jusqu’alors. Reste à savoir si l’Ascend P1 (attendu ici pour cet été) et les autres modèles de la gamme bénéficieront également de cette interface dont les détails ne sont pas dévoilés pour l’heure. Néanmoins, celle-ci devrait s’appliquer à Android 4.0 Ice Cream Sandwich.

En découdre avec Samsung

Une chose est sûre, Huawei a visiblement l’intention de se mettre au niveau des stars Android que sont Samsung, HTC et LG notamment et qui proposent leurs propres surcouches TouchWiz, Sense et Optimus UI 3.0 respectivement. Une ambition qui, en Europe, pourrait se voir freinée par une enquête de la Commission européenne sur les pratiques de subventionnement litigieuses du gouvernement chinois.

Photo © Christophe Lagane