Le président américain, Donald Trump, a déclaré dimanche 18 août ne pas vouloir que les États-Unis fassent affaire avec Huawei, et ce pour des questions de « sécurité intérieure ».
Or, l’équipementier chinois bénéficie encore, à ce jour, d’une « licence générale temporaire ». Celle-ci lui permet de continuer à travailler avec des entreprises américaines et de livrer des mises à jour à ses clients locaux, dans un cadre légal et réglementé.
Mais le vent pourrait tourner.
Comment en est-on arrivé à une telle défiance ?
Les États-Unis, comme d’autres puissances économiques, redoutent l’espionnage industriel de groupes internationaux et la perte potentielle de souveraineté technologique.
En mai 2019, pour réduire ce risque, l’administration Trump a ajouté Huawei à une liste noire de sociétés interdisant aux entreprises nationales de commercer avec elles.
Dans la foulée, Huawei a bénéficié d’un premier délai de 90 jours, arrivant à terme ce lundi 19 août. Deux jours avant l’échéance, Reuters rapportait que le département US du commerce prévoit d’accorder un sursis supplémentaire de 90 jours au groupe chinois.
Il s’agit de limiter l’impact négatif d’une décision expéditive sur l’économie américaine.
Et, pour Donald Trump, d’influencer la relation commerciale à l’avantage des États-Unis.
Dimanche, en marge d’un déplacement dans le New Jersey, Donald Trump a déclaré à des reporters : « pour le moment, il semble bien que nous n’allons pas faire des affaires » avec Huawei. Et d’insister : « parce que c’est une menace pour la sécurité nationale. Et je crois vraiment que les médias ont couvert [l’affaire] un peu différemment de cela. »
Le locataire de la Maison Blanche a ajouté que certaines composantes de l’activité de Huawei pourraient être exemptées d’une interdiction. Il n’a toutefois pas précisé quel pan d’activité, de l’infrastructure (équipement réseau, 5G incluse) ou des terminaux (Huawei vient de dévoiler HarmonyOS pour smartphones), serait concerné potentiellement.
Donald Trump a prévenu que ce serait « très compliqué. » Cette pression s’exerce dans le cadre de négociations commerciales âpres entre les États-Unis et la Chine de Xi Jinping.
Mise à jour du 20 août 2019 : le département américain du commerce a prolongé de trois mois, jusqu’au 19 novembre, le sursis accordé à Huawei et son écosystème.
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