Grâce au soutien de la DSI, les projets Industrie 4.0 décollent en France

Trois directions métiers sur quatre jugent positivement l’apport de la DSI aux projets de modernisation de l’informatique industrielle, révèle une étude récente d’IDC.

 

Quels sont les enjeux de cette industrie 4.0, encore émergente dans l’hexagone ? Pour les découvrir précisément, le cabinet d’études IDC s’est tourné vers deux populations de professionnels issus de 150 entreprises industrielles de plus de 200 salariés en France. La moitié d’entre eux sont issus de la DSI et l’autre moitié issus d’autres métiers, responsables de production en particulier.

Les gains de productivité des chaînes de production arrivent en tête des objectifs (62% des décideurs sondés), suivis par l’amélioration de la qualité (46%). Viennent ensuite la visibilité sur la supply chain (37%), l’amélioration de la maintenance de l’outil industriel (37%) et la supervision des flux de pièces, de matières premières et de stocks (36%).

« L’industrie 4.0 représente une formidable opportunité pour les industriels. La feuille de route est claire, les technologies requises sont maintenant matures, notamment dans le domaine de l’exploitation des données en temps-réel et les investissements augmentent de 20% en moyenne », résume Jean-Paul Nussbaumer, Vice-Président et directeur général Enterprise de Dell Technologies France.

Les technologies de la 5G, de l’intelligence artificielle / Machine Learning et de l’IoT (les capteurs connectés) suscitent, dans cet ordre, le plus d’intérêt auprès des sondés. Mais le projet industrie 4.0 est encore à venir en France : seulement 16% des sondés l’ont démarré à l’échelle de leur entreprise. Il reste plusieurs défis à relever, dont le manque de compétences mixtes pour réussir l’intégration des systèmes IT et OT en toute sécurité, et profiter à plein de l’analyse des données des chaînes de montage ou de la robotique.

« La cybersécurité est clairement un enjeu majeur. Lorsque lIT est amenée sur les chaînes de production, il faut mettre en œuvre des protections coordonnées. Nous accompagnons les industriels en leur fournissant une protection intrinsèque plutôt que périphérique. Ils doivent aussi sanctuariser leurs données les plus importantes, les déconnecter du réseau afin de pouvoir redémarrer en cas d’incident. L’arrêt de production coûte très cher et il peut être provoqué par un problème de logistique ou par une cyber-attaque » souligne-t-il.

La DSI prend de plus en plus la main sur les applications des chaînes de production, ce dont les métiers s’accommodent bien, faute de disposer de toutes les compétences nécessaires. Progressivement, « une collaboration forte s’instaure entre la direction de la production et la DSI avec une délégation de compétences sur les sujets liés à linformatique ».

Quelle infrastructure retenir pour la modernisation industrielle ? Eric Marin, directeur technique de VMware France suggère un socle unifié : « Pour profiter de la data issue de l’IoT, de la robotique ou des chaînes de montage, l’infrastructure adaptée est le cloud privé. Dans le projet Industrie 4.0, l’Edge computing devient aussi de plus en plus importantcar il permet de rester au plus près des données et des utilisateurs et d’exploiter des services complémentaires dans le cloud, qu’il soit public ou privé. VMware apporte un facteur clé daccélération des projets notamment avec VCF (VMware Cloud Foundation) qui fournit une même stack technologique, un socle commun aux infrastructures edge, cloud privé et cloud public. Et les VMware Cross-Cloud Services, pour déployer des services (Sécurité, Containers, Analyse de Cout …) en quelques clics sur l’ensemble de ces types de clouds.»

De quoi fournir des fondations homogènes aux futures applications sécurisées d’aide à la décision et d’aide à la production.

Afin d’en savoir plus, consultez les documents de l’étude IDC :