Les différents usages des microserveurs

Les microserveurs permettent de dépasser les limites des appliances classiques, comme les NAS de bureau, tout en conservant un format compatible avec des espaces réduits. Tour d’horizon de quelques cas d’usage.

Lorsque l’on pense aux microserveurs, un usage vient immédiatement à l’esprit : les appliances. Des machines dédiées à une tâche précise. Par exemple une appliance réseau, assurant des fonctions de pare-feu ou de VPN ; une appliance de sauvegarde, positionnée à un endroit stratégique de l’entreprise ; une appliance de stockage, dont l’exemple le plus classique est le NAS.

Un NAS, pour Network Attached Storage, est un dispositif souvent de petite taille, très apprécié des groupes de travail, car proposant un panel de services en local, à faible coût et pour un faible encombrement. Mais voilà, il manque aux NAS la composante applicative. C’est alors qu’entrent en piste les microserveurs, comme le ProLiant MicroServer Gen10 de HPE.

Nous sommes ici face à une machine compacte. Un cube d’environ 23 cm de côté. Processeur et mémoire sont directement issus du monde desktop, même s’il est possible d’opter pour une puce Xeon E3 d’Intel (version Gen8) ou AMD Opteron x3216 (version Gen10). Attention toutefois, car cette machine n’est pas un PC desktop. Elle est conçue pour fonctionner en continu et pourra accueillir jusqu’à 4 unités de stockage SATA au format 3,5 pouces. Et, bien entendu, elle est compatible avec les outils de gestion des serveurs de HPE.

Un peu plus grand… ou plus petit

Le ProLiant MicroServer Gen10 est l’exemple type du microserveur d’entreprise, qui trouvera sans peine sa place sur le bureau d’un groupe de travail, ou au sein d’une filiale. Compatible Windows Server, Red Hat Enterprise Linux, SUSE Linux Enterprise et bientôt VMware, il sera capable d’accepter tout type d’application. Dans les limites de ses capacités de stockage et de calcul. Là où une appliance restera par essence dédiée à une seule gamme d’usages.

Lorsque les besoins deviennent plus importants, le microserveur sera avantageusement remplacé par un serveur au format tour. De la gamme HPE ProLiant ML par exemple. Nous conservons alors un format permettant une installation hors d’une salle des machines. Tout en pouvant monter en gamme jusqu’à des configurations accueillant deux Xeon E5, 192 Go de RAM et 16 unités de stockage, dans le cadre d’un ML350e Gen8 v2.

Parfois, le microserveur devra travailler dans un environnement difficile, comme une usine. Le choix d’un HPE Edgeline EL1000 sera alors probablement plus judicieux, cette solution étant spécifiquement conçue pour l’Edge Computing. Et si votre projet consiste à collecter des données, avec peu de traitements en local, l’HPE Edgeline EL20 est à envisager. Compacte (26 x 13 x 7,5 cm) cette passerelle intelligente embarque un Core i5 bicœur et 8 Go de RAM. De quoi assurer quelques traitements de base.

Enfin, un autre marché s’ouvre aux microserveurs, celui des infrastructures haute densité. Toutefois, nous parlons ici de modules serveur prenant place dans des systèmes plus massifs. Exemple, les ultracompactes (17 x 18 x 2 cm) cartouches ProLiant m510, m700 et m710, qui seront installées dans un châssis Moonshot ou Edgeline.