Napsis relie les équipes et les sites distants

AI Infrastructure Alliance

Avec une cinquantaine de collaborateurs, l’intégrateur-opérateur Napsis couvre les besoins en communications unifiées et centres de contacts des collectivités, PME et ETI de l’Hexagone.

Ses équipes se spécialisent en technologies de téléphonie IP et en communications cloud et génèrent un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros.

 

Quelle est votre perception de l’adoption des services collaboratifs  dans le cloud ? 

Guillaume Couland : Historiquement, Napsis a toujours raisonné externalisation. Nous proposons des offres cloud depuis 2003, d’abord les centrex IP, puis la téléphonie et les communications unifiées hébergées. L’accélération est franche depuis 12 ans et encore plus marquée depuis 2020. Nos clients expriment le besoin de travailler de n’importe où, quel que soit le terminal utilisé, un smartphone, une tablette ou un PC. Les solutions cloud sont adaptées à ce besoin ; elles permettent de s’affranchir de toutes les contraintes géographiques. Avec le modèle économique du cloud, l’entreprise n’a pas besoin de mobiliser sa trésorerie, elle maîtrise ses coûts et gagne en souplesse lorsque ses besoins évoluent, à la hausse comme à la baisse. La règle maintenant, c’est bien le cloud ; la solution sur site devient l’exception.

L’abonnement aux services de communications unifiées se généralise donc ?

Guillaume Couland : L’achat de licences logiciels et la location de services demeurent deux choix possibles. Mais je note qu’il est plus simple d’ajouter et de supprimer des licences sur des instances hébergées que de le faire sur ses propres sites, à cause du socle matériel nécessaire. En fait, nos clients veulent s’affranchir des contraintes techniques et économiques. Ils se dégagent de la contrainte d’exploitation d’infrastructures en propre, dans leurs locaux, pour concentrer leurs efforts de développement sur les couches de services informatiques à valeur ajoutée. Le taux de disponibilité du service devient le second critère recherché. En cas de crash, la téléphonie doit toujours fonctionner. On nous demande donc de concevoir des architectures intégrant un plan de reprise d’activités ou des mécanismes de résilience offrant un taux de disponibilité optimal.

Le conseil en technologies devient-il fondamental ?

Guillaume Couland : Dans les entreprises de taille moyenne, les PME et les collectivités territoriales que nous ciblons, je note un besoin très fort de conseil et de pédagogie. De nombreux décideurs sont désorientés par les nombreuses technologies que l’on peut empiler et ce qu’ils peuvent réellement en attendre. En outre, on rencontre sur les sites, de nombreux matériels très hétérogènes. Cela nous amène à redéfinir un schéma directeur pour faire les bons choix. Nous devons vulgariser, expliquer ce que les centres de services clients omnicanaux apportent aux équipes commerciales et techniques, en fédérant les mails, les SMS, la voix et les échanges sur réseaux sociaux. On peut traiter ainsi ses clients par typologie de média, obtenir des rapports précis et travailler de façon plus fine.

L’emplacement de stockage des données devient-il un critère de sélection ?

Guillaume Couland : Le Cloud souverain est important pour nos clients. Nous ne proposons que de l’hébergement en France. C’est avantageux pour la maintenance et le maintien en conditions opérationnelles des solutions. Nous restons une PME d’une cinquantaine de collaborateurs. Les interventions physiques nécessaires aux mises à jour chez les clients pouvaient être contraignantes ; dans le cloud, c’est plus confortable. Nous devenons nous-mêmes un prestataire de services cloud managés.

Comment qualifiez-vous votre relation avec Mitel ?

Guillaume Couland : Notre relation est historique et nous sommes restés fidèles. Nous travaillons entre interlocuteurs spécialisés, à la pointe des technologies pour servir au mieux nos clients et croitre ensemble.

Découvrez l’ensemble des actualités Mitel ici