Le cloud hybride, nouvelle donne des systèmes informatiques

La quatrième révolution industrielle l’avait annoncé, mais la pandémie de COVID-19 l’a confirmé : le changement est devenu un phénomène inévitable. Pour pouvoir constamment s’adapter, tout en continuant d’innover en toute sécurité, les organisations ont besoin d’un environnement informatique flexible, rapide et évolutif : un cloud hybride, ouvert et automatisé.

 

Le cloud hybride, nouvelle donne des systèmes informatiques

Disruption et plateformisation, évolution constante des comportements des clients et employés, conformité́ réglementaire de plus en plus stricte… les entreprises doivent désormais adapter leurs tâches d’exploitation et leurs processus informatiques pour que leurs métiers puissent évoluer rapidement. C’est pour répondre à ces besoins que le cloud hybride s’est développé. Associant des ressources de cloud privé et public au sein d’un environnement connecté, il offre des fonctions de portabilité́, d’orchestration et de gestion pour les charges de travail. « Avec une multitude d’offres et d’acteurs aujourd’hui sur le marché, ayant chacun leur spécificité, il y a un énorme engouement des clients à l’utilisation des technologies cloud pour faciliter la gestion et le cycle de vie du système d’information, et le déploiement des applications associées » analyse Yacine Kheddache, Solution Architect Manager pour Red Hat France.

L’hybridation pour faciliter l’agilité métier

« L’hybridation permet l’utilisation des différents clouds de façon suffisamment agnostique pour déployer des applications sur plusieurs clouds, les transvaser et les migrer de l’un à l’autre, tout en profitant de l’agilité associée. Elle crée un pont entre ces deux mondes, facilite leurs usages sans créer de blocage », poursuit ce dernier. Pour nombre d’entreprises, les facilités de déploiements de ces fonctions sont critiques : « Celles qui n’avaient pas franchi le pas et n’avaient pas cet environnement hybride et tout automatisé sont aujourd’hui à la peine. Elles ont du mal à se transformer. L’agilité et l’indépendance  sont devenus des questions de survie, avant même d’être un vecteur d’économie ». Le cloud hybride conteneurisé avec Red Hat permet de réduire la complexité́ de l’environnement informatique, d’accélérer les tâches d’exploitation et de développement, et de mettre à̀ l’échelle les applications et services sans limites. Pourquoi ? Parce que la société s’appuie sur des technologies et une profonde culture open source gage d’innovation et de pérennité.

L’innovation favorisée par la culture open source

Red Hat fournit des solutions hybrides unifiées ouvertent, qui permettent d’organiser l’exécution des charges de travail sur site (cloud privé) et sur les infrastructures des fournisseurs de cloud public. Pour Yacine Kheddache, l’objectif et intérêt de l’open source est qu’il s’agit du berceau de l’innovation : « L’open source, pour nous, c’est le moyen de garder l’agnosticité et de pérenniser les investissements. Il n’y a pas un seul éditeur ayant la mainmise sur la solution technique et sur ses évolutions mais tout une communauté… et cela change tout. Red Hat a un engagement très fort dans le monde des communautés open source et est extrêmement investi dans ces projets afin d’en faire des produits entreprise. Avec un code source qui reste toujours le même ». Ce paradigme permet davantage de pérennité, de réversibilité, un système hautement sécurisé et avec une assurance de qualité accrue. Et comme exemple de succès, l’expert cite Kubernetes, la plateforme open source qui automatise l’exploitation des conteneurs Linux. « Red Hat a été l’une des premières entreprises à travailler avec Google – dont les ingénieurs ont développé la plateforme Kubernetes -, et en est devenu le deuxième contributeur principal », note Yacine Kheddache.

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