Hyperconvergence : comment Klesia a consolidé son infrastructure

Chez Klesia, l’hyperconvergence répond à une problématique d’efficacité opérationnelle après deux acquisitions. Le choix se porte sur l’appliance Nutanix et permet de réduire le TCO de 30 % sur trois ans.

Née en 2012 du rapprochement de plusieurs sociétés, Klesia est une mutuelle de protection sociale qui compte un effectif de 4 000 personnes issue de la fusion de trois sociétés.

Stéphane Farges, responsable du Centre de solutions techniques au sein de la direction « Production et performances », explique le contexte du choix d’une architecture hyperconvergée: « Les infrastructures de certaines organisations étaient vieillissantes. Le stockage des données reposait sur des serveurs physiques localisés dans deux datacentres à Paris, difficilement déménageables. Nous souhaitions centraliser les différents SI sur les datacentres de Klesia basés chez IBM à Montpellier ». Mais il n’était pas question « d’intégration profonde » : les deux infrastructures acquises devaient être autonomes par rapport au SI de Klesia.

C’est l’intégrateur D-FI qui a préconisé le choix de Nutanix et proposé de commencer par 2 clusters reposant sur des appliances Nutanix (NGX-8235-G5 avec processeur Intel Xeon Broadwell à 3,4 GHz, avec 6×16 Go de mémoire DDR4, avec 8×6 To de capacité disque, 2×2 To de SSD, soit une capacité totale de 80 To).

Chacun des clusters comprend 6 nœuds. La redondance devait répondre aux exigences d’un plan de continuité IT du groupe.  Au total, 100 VM (machines virtuelles) ont été migrées sur le nouvel environnement. Les deux entités mutualistes disposaient de machines virtuelles majoritairement sous VMware et certaines sur Hyper-V.

La décision a été prise de consolider l’ensemble des instances sur VMware pour ensuite les migrer sur les systèmes Nutanix en conservant VMware. Lors de cette migration, des applications ont été « dé-commissionnées » et des serveurs ont été éteints.   

Il n’aura fallu que 6 mois pour finaliser le déménagement de deux datacentres parisiens. Le dernier nœud Nutanix a été transféré à Montpellier fin octobre 2017.  « Il n’y a pas eu de long temps de bascule, hormis le temps de recopie des VM. Nous n’avons pas eu à gérer le SAN, ni à y intégrer des capacités de stockage supplémentaires ». Il a suffi de « commander de la puissance de calcul et du stockage », constate Stéphane Farges.  «Habituellement, pour chaque VM, il faut créer un volume de stockage (LUN) dédié – une tâche qui prend du temps et des ressources».  

TCO en baisse de 30%

La consolidation achevée, Klesia a disposé de deux infrastructures historiques, hyperconvergées sur le site de Montpellier.  Résultat : « Nous avons obtenu un gain de 30% sur 3 ans de notre TCO (total cost of ownership)». 

Le groupe envisage d’élargir la solution d’hyperconvergence à certaines applications comme le Big Data et à des workloads nécessitant de la performance.

De même, si le projet de consolidation a privilégié l’environnement VMware, l’entreprise ne s’interdit pas, à l’avenir, un pilotage de migration via la plateforme Acropolis de Nutanix. 

Enfin, Klesia étudie les possibilités d’interaction avec le Cloud, des solutions d’automatisation et de gestion du cycle de vie des applications. « Le logiciel Nutanix Enterprise Cloud OS facilite l’ingénierie web-scale et un design simple, ce qui permet de faire converger nativement calcul, virtualisation et stockage en une solution résiliante définie par un logiciel et enrichie par de l’intelligence machine ». 

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