IBM : bilan sur le programme ‘SOA Practice’

Jean-Marc Biehler, responsable du programme ‘SOA Management Practice’ chez IBM Global Services fait le point après un an d’accompagnement sur le déploiement des architectures ouvertes

Lancé en 2004 par IBM Global Services, ‘

SOA Management Practice‘ permet d’offrir aux clients d’IBM une série de services ou de programmes pour suivre le déploiement de projets d’architectures orientées services (SOA). Un an après, cette initiative apporte des fonctionnalités de gestion des projets SOA et complète les solutions déjà proposées. « L’approche d’IBM se compose de trois éléments : le logiciel avec IBM SOA Foundation ; des services pour accompagner la mise en oeuvre en fonction de la flexibilité « métier » ; enfin un savoir faire reconnu« . Le savoir-faire d’IBM repose sur ses technologies, qu’il s’agisse de WebSphere, de Tivoli ou de Rational. Mais aussi sur son approche « métier » qui se retrouve dans l’organisation de BCS, découpée par secteur et industrie. Enfin, il porte sur la méthodologie, qui apporte une réponse à la question largement répandue de savoir comment mettre en oeuvre un SOA. « En termes de méthodologie, nous nous appuyons sur deux grandes méthodes : CBM (component business modeling), pour modéliser en composants métiers ; et pour élaborer les liens entre les métiers et les IT, et spécifier les services, SOMA (service oriented methodology architecture)« . « Le principe fondateur des technologies de services Web est lié à l’intégration des informations. Pour cela, nous devons ‘frontaliser’ les systèmes propriétaires par des services Web. Il s’agit des services à extraire et à mettre à la disposition de l’utilisateur, mais il ne s’agit pas de connecteurs EAI. Les services sont liés mais restent indépendants« . Dans ce cadre, par exemple, le stockage sera un SOA indépendant, et les catalogues feront appel à des annuaires de services, afin d’urbaniser le système d’information en tirant parti des applications d’entreprise. « SOA Management Practice‘ est une nouvelle manière d’aborder les SOA en conservant le périmètre de l’entreprise. Il s’agit de respecter les règles de gouvernance sans employer de techniques transverses« . « Pour chaque ligne métier, il s’agira de définir des ‘lines of business’, de trouver des sponsors, de créer des comités de décision, et de poser la question de la mutualisation des services. Cette démarche initiale au projet permettra de trouver les points d’accord. Comme par exemple de définir qui finance ? Et puis, bien évidemment, de valider les principes, concepts et processus qui seront réutilisables, ce qui fait la valeur du SOA« . IBM préconise un minimum de centralisation, de créer des centres d’excellence qui possèdent des compétences SOA, de manière à ce que le projet s’adapte à l’organisation du client. « Nous devrons gérer les services, définir les règles d’accès, d’authentification et de fédération de l’information. Et superviser la qualité de service, les débits, avec le contrat de services pour définir la disponibilité et les limitations« . Une fois définie cette première étape, IBM accompagnera ses clients sur un premier niveau de restructuration du système d’information en services. Puis dans un deuxième temps, de rattacher à l’architecture de services des outils de gestion et de suivi, le ‘Business Processus Management« , afin de « transcender les processus métier« . Et dans tout ça, quand pourrons nous évoquer le ROI (retour sur investissements) ? Il est peut-être encore un peu tôt !