Après ses serveurs x86, IBM va-t-il céder ses semiconducteurs ?

Après la vente de ses serveurs x86 à Lenovo, IBM étudierait différentes options pour ses semiconducteurs, dont la cession de tout ou partie de l’activité, selon le Financial Times.

IBM se désengage progressivement du segment matériel informatique. Après avoir cédé ses serveurs x86 à l’industriel chinois Lenovo pour 2,3 milliards de dollars (Lire : Après les PC, Lenovo s’adjuge les serveurs x86 d’IBM), Big Blue envisagerait de se séparer de son activité semiconducteurs, rapporte le Financial Times. La multinationale pourrait ainsi se recentrer davantage sur le logiciel et les services, conformément aux vœux de sa présidente Ginni Rometty… Mais à quel prix ?

IBM contre Intel

Pour ses puces, IBM étudierait différentes options, d’un partenariat à la cession de tout ou partie de l’activité. La banque d’affaires Goldman Sachs aurait été mandatée pour trouver un repreneur. Il est peu probable qu’Intel soit sur la liste, les technologies des deux groupes étant beaucoup trop éloignées, observe le journal britannique. IBM est plus proche, en revanche, de trois des principaux fondeurs mondiaux – Samsung, TSMC et Global Foundries –, par le biais d’accords de licence notamment.

Les semiconducteurs, processeurs Power inclus, et le matériel – activité historique de la firme d’Armonk –, ne représentent plus que 16% du chiffre d’affaires et 11% des bénéfices du groupe (Lire : Résultats financiers 2013 : mauvaise année pour IBM). Toutefois, certains analystes estiment peu probable qu’IBM se sépare totalement de ses processeurs. Ces derniers font le succès de son supercalculateur Watson et Big Blue a déposé de nombreux brevets dans le domaine.


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