IBM Connect 2013- Big Data Socialise la révolution informatique

Pour IBM, Big Data transforme les données et applications en informations temps réel, en y ajoutant les données des capteurs et réseaux sociaux. L’aube d’une une nouvelle ère informatique ?

Les maitres mots de Connect 2013 auront été : réseaux sociaux et implication (engagement).
Implication non seulement des clients, mais aussi des employés. Et, selon IBM, les outils ‘sociaux’ peuvent favoriser cette implication.
Une image classique illustre bien la différence entre ‘concerné’ et ‘impliqué’ : « Dans l’œuf au bacon, la poule est concernée, mais le porc est impliqué ! »
Le succès de sites comme Facebook, LinkedIn ou Twitter semblent montrer que les réseaux sociaux répondent à des besoins d’expression, de reconnaissance, voire de socialisation (aussi illusoires qu’en soient les résultats).
Quoi qu’il en soit, l’intégration de ces technologies dans les outils de communications représente une réelle avancée. Et les spécialistes du marketing l’ont bien compris. Cette multitude d’informations (souvent non structurées, mais pas uniquement) permet de dégager des tendances précieuses. Cependant, n’oublions jamais que ce ne sont que des aides à la décision, et certainement pas des vérités absolues.

Mike Rodhin
Mike Rodhin

Les réseaux sociaux : un choix payant ?
En s’engageant fortement sur les outils sociaux, IBM joue une carte gagnante selon Mike Rodhin, senior vice-président de l’IBM Software Solutions Group : « Selon Forrester, le marché du logiciel social représente un potentiel de plus de 6 milliards de dollars en 2016, soit une croissance de 10 % par an depuis 2010. Dans l’enquête 2012 CEO Study d’IBM, 57 % des dirigeants ont placé le Social Business au sommet de leurs priorités.»

Et les faits semblent donner raison à l’éditeur américain. En effet, IBM Software a doublé son chiffre d’affaires et triplé ses bénéfices sur les dix dernières années, contribuant à hauteur de 11 milliards dollars aux bénéfices de l’entreprise. Et avec une croissance annuelle de 9 %, les logiciels de Collaboration et de Communication affichent la plus belle performance de la division IBM Software.
Cependant, il faudrait pouvoir détailler (ce qui n’est pas le cas) quelle part représente précisément les outils purement sociaux et les solutions d’infrastructure logicielle sur lesquelles ils s’exécutent. Ces dernières ne seraient-elles pas le plus gros investissement au final ?
Les outils sociaux seraient alors effectivement un moyen efficace pour vendre aussi l’essentiel. Néanmoins, cela n’entacherait en rien l’intérêt que peuvent représenter ces solutions.