IBM veut encourager flexibilité et montée en compétences

L’après-crise du Covid-19 pour IBM passe aussi par une réorganisation de ses effectifs.

Arvind Krishna, nouveau CEO d’IBM, n’en fait pas mystère. L’après-crise du Covid-19 pour la firme d’Armonk, New York, implique une réorganisation de ses effectifs.

Le Wall Street Journal a rapporté jeudi que des milliers de personnes pourraient perdre leur emploi chez IBM. Les États-Unis seraient principalement concernés.

Le groupe informatique au 352 600 employés dans le monde n’a pas précisé le nombre de postes qui seront impactés. IBM a toutefois souligné que les réductions à venir visent à rendre le groupe plus agile, dans un contexte mondial de ralentissement économique.

« Le travail d’IBM sur un marché hautement concurrentiel exige de la flexibilité » pour disposer constamment « de compétences de haute valeur ». « Nos décisions en matière de main-d’œuvre sont prises dans l’intérêt à long terme de notre entreprise », a déclaré Big Blue dans un communiqué dont le journal financier américain s’est fait l’écho.

Cloud et croissance

Pour Arvind Krishna, qui a succédé à Ginni Rometty, la multinationale doit retrouver le chemin de la croissance.

Après un quatrième trimestre 2019 marqué par une faible dynamique suivant cinq trimestres consécutifs de repli, le chiffre d’affaires du premier trimestre 2020 d’IBM est ressorti à 17,57 milliards de dollars, en baisse de 3,3% par rapport au T1 2019.

Et ce malgré la progression de 5% des revenus de l’activité cloud et informatique cognitive (Red Hat inclus) à 5,2 milliards de dollars. Une activité dont Arvind Krishna, ingénieur de formation, avait la charge avant de prendre les commandes du groupe en avril.