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IBM IMPACT 2013: Les 5 dimensions de l’entreprise en mouvement – partie 2

Après la mobilité intégrée dès le départ du projet et la nécessité de réinventer concepts et processus métier (lire IBM IMPACT 2013: Les 5 dimensions de l’entreprise en mouvement – partie 1), IBM poursuit son énumération des actions à prendre pour mettre l’entreprise en mouvement.

3 – Adopter un modèle d’intégration sécurisé et flexible

Un système d’information traîne généralement avec les variations de l’histoire de l’entreprise. Un peu comme une cravate tâchée qui laisse deviner ce qu’a mangé celui qui la porte. Mais avec une différence de taille : on ne peut retirer un élément sans que l’ensemble ne s’effondre.

La lourdeur de cette architecture peut cependant bénéficier de facilités d’intégration offertes par les nouveaux outils qui en profitent pour lui ouvrir de nouveaux horizons. Une occasion de revoir sa chaîne de valeur en y intégrant (aussitôt ou plus tard) les dernières technologies. Et tout cela avec un minimum de perturbations.

Une des situations courantes et les plus intéressantes consiste unifier des services communs à plusieurs canaux, afin d’unifier les opérations, de simplifier la maintenance, de suivre plus efficacement les transactions. Ainsi, la chaine de magasins Target a unifié ses opérations omni-canal (en ligne, en magasin et depuis les mobiles) via l‘ajout d’un bus d’intégration (ESB ou Enterprise Service Bus), selon le schéma ci-dessous.

L’intégration pour simplifier et étendre les possibilités.

IBM Integration Bus v9 (alias WebSphere Message Broker) prend en charge la connectivité et la transformation des données dans une architecture applicative (SOA ou non), et les échanges inter applicatifs via connecteurs ou messages. Ce nœud de passage du trafic applicatif est donc stratégique, et l’intégration avec MobileFirst assure ainsi la “mobilisation” des applications le plus simplement possible. Sans parler du rôle traditionnel d’optimisation du trafic, de tracking, de visibilité, de contrôle, de qualité des données…

Destinée aux environnements mobiles et aux échanges M2M (machine-to-machine), MessageSight est une nouvelle appliance IBM conçue pour gérer d’énormes volumes de messages échangés lors d’interactions entre personnes, équipements mobiles, divers capteurs, machines ou applications. Au menu : une large bande passante pour messages persistants ou non, de la sécurité avec des mécanismes de DMZ possibles, des API et librairies de fonctions pour développeurs…

MessageSight repose sur la technologie MQTT (Message Queuing Telemetry Transport), développé par Andy Stanford-Clark (IBM) et Arlen Nipper (EuroTech) et donné à la communauté Open Source. Ce protocole de transport de type pub/sub (publish/subscribe) est devenu récemment un standard Oasis (Organization for the advancement of structured information standards). MessageSight complète ainsi le portfolio MobileFirst.

4 – Rester à l’affût et suivre les données [Be insight and data driven]

Être perspicace et rester à l’écoute permet de saisir des opportunités inattendues. Toutefois, encore faut-il s’assurer qu’on écoute ce qu’il faut, et au bon endroit.

Pour faire émerger des pépites enfouies au cœur du volume de plus en plus imposant des bases de données de l’entreprise, les outils analytiques savent aujourd’hui travailler efficacement et même en temps réel. Grâce aux technologies de type Big Data et de streaming, de nouveaux éclairages peuvent éclairer les décisions ou révéler des pistes insoupçonnées.

Les dernières annonces d’IBM confirment son intérêt sur le Big Data, grâce auquel il estime pouvoir réaliser 20 milliards de dollars en 2015.

Sa nouvelle Big Data Platform conjugue les technologies des datawarehouses et celles de type Hadoop, stream computing, exploration de données, ou encore diverses innovations analytiques. L’objectif consistant à proposer une solution intégrée.

Également annoncée début avril pour le second trimestre, PureData System for Hadoop est un super-serveur de la famille PureSystem. Il comprend matériel, logiciel et expertise dans une logique cloud computing avec expertise intégrée. Cette solution s’appuie sur le logiciel Hadoop maison : IBM InfoSphere BigInsights.

BLU : turbo In-Memory pour DB2

Autre annonce récente, BLU Acceleration profite des technologies In-Memory pour booster le SGBD IBM DB2 en éliminant les données inutiles, ou en double, dans un traitement parallèle et sans décompression.

5 – Bâtir son informatique sur des architectures ouvertes

Certes, des architectures ouvertes reposant sur des standards reconnus évitent de se retrouver prisonnier d’un éditeur ou constructeur. Mais surtout, de rythme des innovations technologiques s’accélérant, elles garantissent aussi une flexibilité et une adaptabilité indispensable à l’entreprise agile.

Impact 2013 est le lieu de prédilection pour aborder ces sujets. En effet, WebSphere Application Server incarne la pièce maitresse de l’architecture logicielle qu’IBM souhaite la plus respectueuse des standards. Sur le terrain, lorsqu’on adopte ce type d’architecture (IBM, Oracle, SAP, Microsoft, ou autre), il n’est pas si simple de ne pas en être dépendant, aussi ouverte soit-elle. En attendant, le respect des standards simplifie l’intégration et les échanges.

Comme vu ci-dessus ou dans les articles précédents sur Impact 2013, WebSphere Application Server 8.5.5 (ou WAS 8.5.5) supporte des protocoles standards supplémentaires, intègre la mobilité (avec MobileFirst et MessageSight), et simplifie la création d’applications utilisant les trois autres grandes tendances : Big Data, cloud, et social business.

L’an passé, les participants à Impact 2012 découvraient la version gratuite de WAS Liberty Profile, serveur applicatif allégé (sans plate-forme Java) et plutôt destiné aux développeurs d’applications Internet ou mobiles. Une solution comprenant aussi des fonctions de maintenance et d’administration.

Destiné aux applications critiques et dynamiques plus évoluées, le nouveau WAS Liberty Core ajoute une spécification Java EE6 à la base Liberty Profile, permettant toujours le développement et le déploiement rapides d’applications web ou mobile. Légèreté, démarrage rapide, peu gourmand en ressources… et toujours “griffé WebSphere”.

L’ouverture et les échanges applicatifs entraînent nécessairement une prolifération d’API ou de services, où il devient difficile de s’y retrouver. C’est pourquoi l’éditeur propose IBM API Management 2.0 afin de gérer le cycle de vie des API : création, publication, adoption, mais aussi support et supervision. Évidemment, l’environnement permet aussi de les rendre mobiles et “sociales”.

crédit photo © Jorg Hackemann / Shutterstock.com


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