IBM multiplie ses centres de données ‘à la demande’

Big Blue veut faire porter de 1 à 11 le nombre de ses ‘data centers on demand’. L’objectif est de mettre à la disposition des clients des ressources virtuelles, donc flexibles. L’Europe n’est pas oubliée

IBM pousse un peu plus avant son modèle économique du ‘

pay-as-you-go‘, avec paiement en fonction de la consommation de ressources sollicitées par les entreprises. IBM Global Services dispose actuellement d’environ 300 data centers répartis dans le monde, mais un seul d’entre eux offre des services à la demande. Big Blue envisage donc de porter leur nombre à 11 avant la fin 2004, et d’en ouvrir 4 ou 5 supplémentaires en 2005. Sont concernées des implantations aux Etats-Unis, ainsi qu’en Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Suède, en Australie, au Japon et à Singapour. Ces centres seront connectés entre eux et avec les data centers existants. La pierre angulaire de ce projet repose sur l’architecture UMI (Universal Management Infrastructure) ? logiciels, architecture et règles d’utilisation – qui permet de partager des ressources virtualisées. « Nous avons aujourd’hui des clients qui nous disent qu’ils veulent une architecture ad-hoc qui leur permette d’augmenter ou de réduire facilement leurs ressources, qui leur permette de prendre les avantages de leur data center pour le rendre plus efficace » a indiqué Mike Riegel, le directeur d’IBM Global Services. L’architecture UMI supporte des environnements hétérogènes, mais peut être déployée en interne dans l’entreprise qui ne souhaitent pas externaliser leurs ressources.