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IBM Pulse2010 : comment Tivoli va rendre la planète 'plus intelligente'

Las Vegas – A l’occasion de l’événement Pulse2010, IBM Tivoli a fait venir ici, en foule, tous ceux que l’administration consolidée de services intéressent. La vision de Tivoli, la division logicielle d’administration réseau d’IBM, a été dépoussiérée, et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela ne manque pas de souffle.

Pour ceux qui gardent de Tivoli une vision d’exploitant administrateur, qui pensent à la sauvegarde ou à la surveillance, il est temps de changer de point de vue : avec Tivoli, IBM veut rendre la planète plus intelligente. « Smarter planet » est désormais l’expression magique partout mise en avant.

Le décor est campé. Et il est immense : la planète est emplie de téléphones mobiles (un téléphone = 40 millions de lignes de code), d’automobiles (une automobile en 2010 = 100 millions de lignes, sur une vingtaine de processeurs interconnectés ce qui est «plus complexe que la navette spatiale»), de boîtes intelligentes en tout genre (boxes, compteurs électriques,…), le tout en millions (milliards) d’exemplaires. Et tout ceci doit fonctionner et évoluer.

Les 3 ‘I’

C’est la première partie de la vision : le monde est plein d’instruments et d’objets qui sont de plus en plus de nature informatique et cela intéresse IBM de s’en occuper!

La deuxième phase vient très vite : tout s’interconnecte, tout détient des données à échanger, tout cela atteint donc un niveau de complexité jamais vu et inextricable si l’on ne fait rien.

D’où la troisième partie, ultime, dans laquelle IBM veut jouer un rôle majeur : il faut orchestrer le tout, il faut faire une planète intelligente qui peut alors s’optimiser en s’attaquant aux «points douloureux». Nous voilà au concept de « smarter planet ».Le tryptique est donc : ‘Intrumented’, ‘Interconnected’, ‘Intelligent’. Ce sont les 3 ‘I’.

Le moins que l’on puisse en dire est que cette vision est d’une autre ampleur que celle de la fin des années 90 où Tivoli rimait avec agent logiciel d’administration. La différence de point de vue stratégique est telle que l’on peut se demander à qui ce discours s’adresse ? Les exploitants informatiques ne vont pas se sentir concernés. IBM en est conscient et vise différents points d’entrée en entreprise. Il développe un discours assez bien vu.

Collecter les données

La première invitation est : « Collectez des données, faites vous un tableau de bord » et cela sur à peu près tout ce qui peut faire mal. Des consultants métiers IBM vont alors trouver des prospects et leur proposer, innocemment, une première remontée d’information, un premier dashbord.

Les exemples montrés à Pulse sont redoutables : telle société qui cherchait à savoir quelle proportion de ses biens (objet d’amortissement) était surveillée et gérée dans un système informatique a vite constaté que la plus grosse partie de ses investissements n’était pas gérée. Telle autre en centralisant les alertes en provenance de réseau de distribution d’eau, de courant et de télécom découvre des optimisations à faire sur ses interventions.

La deuxième incitation est alors : « Mettez sous contrôle » : des actions d’amélioration apparaissent évidentes rien qu’en rapprochant des données non étudiées auparavant. La mise sous contrôle évite de retomber sur les mêmes travers. La troisième étape est alors : « automatisation » pour faire plus facilement et plus sûrement et rationaliser les coûts là ou cela fait du sens.

Partenariats indispensables

On le voit ces trois étapes vont dépendre des métiers. IBM cite des cas vécus avec les chemins de fer suisses, les villes de Las Vegas et de Copenhague ou encore une grande chaîne d’hôtels.

Cette approche globalisante nécessite obligatoirement des partenariats avec différents acteurs qui sortent du monde de l’informatique pure où l’on a l’habitude de situer IBM. Ainsi, 1800 sociétés partenaires sont citées comme Alcatel-Lucent mais aussi Schneider Electric, Siemens ou Johnson Controls.

Enfin, entrant tout-à-fait dans cette vision, l’optimisation écologique est bien sûr mise en avant. On parle alors de « smarter buildings », « smarter data center », « smarter city », en insistant – bizarrement – sur le fait que tout ceci est bien réel et que les outils existent et marchent.

Nous verrons dans la durée comment cela se traduira dans les faits.

Al Gore intervenant sur la scène de Pulse2010.

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