IBM redevient le n.1 des super-ordinateurs

Big Blue chippe la place de NEC

Le petit monde des super-ordinateurs connaît une mini révolution. En effet, le japonais Nec est contraint d’abandonner sa place de leader pour 2004 au profit de l’américain IBM. Big Blue opère désormais 216 des 500 plus grosses machines de ce type installées dans le monde.

Le premier fabricant mondial d’ordinateurs, qui ne détenait l’année dernière que 153 unités sur 500 de ces machines, entend d’ailleurs proposer des versions commerciales de son superordinateur Blue Gene. On imagine le prix de la bête… Le Blue Gene/L, construit par IBM pour la National Nuclear Security Agency du Département américain de l’énergie, est l’ordinateur le plus puissant au monde. Au cours de tests indépendants, la machine a réalisé 70.720 milliards de calculs par seconde. L’ordinateur Columbia de Silicon Graphics (SGI) installé à Mountain View, en Californie, pour le centre de recherche NASA/Ames arrive en deuxième position dans le classement bi-annuel indépendant Top500.org (https://www.top500.org/) des plus puissants superordinateurs. Dans les années récentes, les superordinateurs ont évolué, passant de grosses machines intégrées à des réseaux distribués de milliers de PC, souvent sous Linux, qui sont ensuite connectés ensemble pour fournir une machine de calcul unique. Il y a cinq ans, aucun superordinateur au monde n’était capable de plus de mille milliards de calculs par seconde. Maintenant, 398 des ordinateurs de la liste sont capables d’au moins ce niveau de calcul. « Dans quelques années nous atteindrons le petaflop », estime Turek, faisant référence à des ordinateurs qui atteindraient un quadrillion de calculs par seconde Qui est le premier ?

Certes, IBM avec Blue Gene/L a ravi la première place à NEC et son Earth Simulator, mais SGI avec Columbia a annoncé des résultats supérieurs, mais trop tard pour entrer dans le classement, et NEC n’a pas encore dit son dernier mot avec la sortie de sa ligne SX8.

Après deux années de relative stabilité, NEC occupant la première place, essentiellement marquées par la montée en puissance des supercomputers sur base Intel x86 et Itanium, le classement des supercalculateurs risque d’être chamboulé dans les mois à venir !