IBM refuse obstinément d’ouvrir OS/2

Une seconde pétition organisée par OS2World.com a tenté en vain de persuader Big Blue de proposer son système d’exploitation sous licence open source

IBM a maintenu qu’il refuserait de se soumettre à une deuxième pétition en ligne qui demande l’ouverture de son système d’exploitation OS/2.

Le site communautaire OS/2 OS2World.com a organisé une deuxième pétition dans l’espoir de persuader IBM d’ouvrir le code de son système d’exploitation et de l’amener à revenir sur sa décision de 2005.

La pétition de 2005 a recueilli plus de 11.000 signatures ; la nouvelle pétition a déjà recueilli 4.000 signatures supplémentaires en faveur de l’ouverture du système d’exploitation.

« Nous avons déjà étudié à plusieurs reprises le positionnement d’OS/2 et de l’open source et, pour de nombreuses raisons professionnelles, techniques et légales, nous avons décidé d’abandonner tout projet open source d’OS/2 », écrit IBM dans une lettre adressée à OS2World.com.

« IBM continue de proposer des offres de services aux clients qui ont besoin d’un support technique permanent pour OS/2, mais n’envisage aucun plan d’amélioration du produit.

« IBM a recommandé aux utilisateurs d’OS/2 d’envisager des solutions alternatives et propose une large gamme de produits et services logiciels pour faciliter leur migration. »

OS/2 a été initialement développé par Microsoft et IBM pour succéder aux systèmes d’exploitation DOS et Windows. Mais Microsoft a abandonné le projet après deux années de développement pour se concentrer sur Windows 3.0.

Du côté d’IBM, des critiques se sont élevés visant Microsoft accusé d’avoir délibérément saboté OS/2. Mais le système d’exploitation n’a jamais connu de véritable popularité, puisqu’il n’était pas installé sur la plupart des ordinateurs et qu’il lui manquait les principaux drivers de périphériques pour matériel non estampillé IBM.

IBM a cessé de supporter le système d’exploitation en 2006, mais le système regroupe toujours un certain nombre de fidèles et est encore utilisé chez HSBC.