IGEL perpétue sa lignée de clients légers tout-en-un

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La succession s’organise en haut de gamme dans l’offre de clients légers IGEL : certifié VMware, le modèle tout-en-un UD10 prend la suite de l’UD9 avec un écran plus grand, un nouveau processeur x86 64 bits, davantage de mémoire vive et le support de l’USB 3.0.

Introduit en 2010 dans la gamme de clients légers IGEL, le modèle tout-en-un UD9 a trouvé son successeur : l’UD10, livré sur base Via Eden X2 (chipset VX900), avec un écran plus grand – 23,6 pouces, soit 60 cm – et une connectique modernisée.

D’une génération à l’autre, la configuration d’ensemble a évolué pour s’adapter aux nouveaux usages consommateurs en ressources : multimédia, applications web enrichies, infrastructures de bureaux virtuels avec interaction tactile… Le firmware est mis à jour en conséquence, mais IGEL concentre plutôt ses efforts sur le hardware comme véritable gage de valeur ajoutée pour l’informatique légère.

Un concept éprouvé

La reconduction du format monobloc en est l’illustration. Pourvu d’un dispositif d’affichage embarqué, d’un panneau de commande en façade, ainsi que d’un système d’alimentation et de refroidissement unique, l’UD10 (774 euros HT à partir du 1er octobre) atteint un niveau d’intégration tel que son empreinte sur le poste de travail en est réduite, au même titre que la consommation électrique : 38 W en fonctionnement, moniteur compris, soit les mêmes données que pour l’UD9.

Ce facteur de forme trouve néanmoins ses limites en termes de flexibilité : moins mobile en cas de réorganisation de l’espace de travail, il est surtout cantonné à son écran dédié, avec tout de même un pied ajustable en hauteur, la disponibilité d’une monture VESA et une capacité de rotation à 90 degrés, en mode portrait.

D’Intel à Via

L’UD10 bénéficie en outre des dernières avancées réalisées par IGEL sur sa plate-forme technologique : au SoC Atom N270 (bicoeur à 1,6 GHz sur chipset 945 GSE) implémenté dans l’UD9 succède une solution Via Eden X2 (bicoeur à 1 GHz sur chipset VX900), considérée comme l’un processeurs x86 64 bits les moins énergivores du marché.

Le décodage de la vidéo haute définition et de la 3D est assuré à même le client léger, via un composant graphique ChromotionHD 2.0 qui gère le double affichage via une interface DisplayPort supportant une définition de 2560 x 1600 points sur moniteur externe, en complément au Full HD natif sur l’écran embarqué.

Un UD9 amélioré

Connecté, comme l’UD9, en Ethernet Gigabit, l’UD10 est doté d’un SSD de 4 Go (maximum 16 Go), de 2 Go de mémoire vive DDR3 (capacité extensible à 8 Go) et de 5 ports USB (deux en 3.0). Aux côtés des connecteurs PS/2 et de l’audio stéréo analogique en entrée-sortie, les ports série et parallèle restent implémentés en standard, alors qu’ils ont disparu en milieu de gamme, notamment avec les modèles UD3 et UD5.

Le Wifi 802.11n reste au catalogue des options, tout comme le port USB antivol et le lecteur de cartes à puce qui permet de mettre en œuvre l’authentification forte… mais aussi la dalle tactile à technologie infrarouge, utilisable avec des gants. La solution Universal Management Suite 4 est fournie en complément, pour simplifier le déploiement initial et l’administration d’un parc de clients légers. La configuration est automatisée et les modifications des paramètres s’appliquent durant le processus de démarrage.

Autre plus-value notable pour ce client livré avec une Linux ou Windows Embedded Standard, une garantie de 3 ans avec échange sur site – à condition d’enregistrer le produit après achat – et le support natif du protocole Microsoft Remote Desktop 8.0, qui donne accès aux nouvelles possibilités de Windows 8 dans des infrastructures de bureaux virtuels hébergés par Windows Server 2012.

Crédit photo : IGEL

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