Une alliance pour l’industrie du futur avec l’Afdel et Syntec Numérique

L’Afdel, Syntec Numérique, la Fim, le Gimélec, le Symop, l’UIMM, le CEA, le Cetim, l’Ensam et l’Institut Mines-Télécom s’apprêtent à créer une association dans le cadre de « l’alliance d’entreprises pour l’industrie du futur » annoncée par François Hollande.

Comme l’a annoncé François Hollande, mardi 14 avril dans le Lot, la France va se doter d’une « alliance d’entreprises pour l’industrie du futur » à laquelle contribueront des centres de recherche et des syndicats professionnels. 10 d’entre eux ont annoncé hier créer une association dédiée.

L’Association française des éditeurs de logiciels et solutions Internet (Afdel), le syndicat des ESN et éditeurs Syntec Numérique, la Fédération des industries mécaniques (Fim), le Groupement des industries de l’équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés (Gimélec), le Syndicat des machines et technologies de production (Symop) et l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM). Mais aussi : le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), le Centre technique des industries mécaniques (Cetim), l’École nationale supérieure d’arts et Métiers (Ensam) – un membre fondateur de ParisTech – et, enfin, l’Institut Mines-Télécom, consitueront, « dans les prochaines semaines », une association dédiée à l’industrie du futur.

La France veut une renaissance industrielle

Leur objectif vise à créer une alliance capable de soutenir la transformation industrielle et numérique des entreprises du secteur et, surtout, de faire de la France une référence mondiale des composites, de l’impression 3D et de la réalité augmentée dans les années qui viennent. L’association propose un ensemble d’actions concrètes : créer et promouvoir plus de 15 projets emblématiques de dimension nationale ou européenne d’ici la fin 2016, sensibiliser plus de 15 000 entreprises à la transformation numérique et accompagner 2 000 PME ou ETI industrielles dans leur projet de modernisation. Elle veut aussi contribuer au déploiement de plateformes technologiques accessibles aux industriels sur l’ensemble du territoire français. Des crédits seront mobilisés dans le cadre du programme d’investissements d’avenir pour soutenir ces objectifs.

« L’industrie de demain, flexible, agile, connectée, doit être capable d’exploiter d’énormes volumes de données et de s’adapter continuellement à son environnement. Elle requiert donc des développements technologiques de pointe, portés aussi par les organismes de recherche français, reconnus au meilleur niveau mondial, en particulier dans les domaines des systèmes numériques et du manufacturing », ont indiqué les membres fondateurs de l’association. Cette initiative est le fruit des plans industriels français, dont le nombre a été révisé à la baisse par le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron.

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