Contrairement à la tendance générale, le nombre de chômeurs inscrits dans les systèmes d’information fin octobre 2014 a légèrement baissé sur un mois. Mais le nombre de demandeurs dans les catégories ABC, où se côtoient les sans emploi et les personnes ayant exercé une activité réduite, a augmenté. Toutes catégories confondues, la tendance est à la hausse sur un an.
D’après Pôle emploi et la Dares, 36 700 demandeurs en catégorie A étaient inscrits dans les systèmes d’information fin octobre 2014, contre 36 800 fin septembre. Soit 100 chômeurs de moins par rapport à fin septembre 2014. Dans les catégories ABC, en revanche, la reprise n’est pas encore à l’ordre du jour. La profession compte désormais 45 400 demandeurs d’emploi. Soit 700 demandeurs de plus sur un mois et 2 700 de plus sur un an.
Selon d’autres chiffres de Pôle emploi, la famille professionnelle (FAP) « informatique et télécommunications » comptait 55 203 demandeurs d’emploi en catégorie A et 81 978 demandeurs toutes catégories confondues fin septembre 2014. « Ces chiffres sont en hausse d’environ 5% depuis le début de l’année, ce qui est conforme à la hausse moyenne du chômage en France sur la même période », explique à la rédaction Régis Granarolo, président du Munci.
L’association professionnelle d’informaticiens déclare, par ailleurs, avoir découvert l’existence d’une autre catégorie de demandeurs d’emploi « non prise en compte dans ces statistiques et regroupant certains métiers de l’informatique industrielle » : la H1208 « Intervention technique en études et conception en automatisme ». On y dénombre « 1000 à 2000 chômeurs, mais l’impact sur le niveau réel du chômage dans le secteur est très limité », selon l’organisation.
Le taux de chômage dans les métiers IT frôle les 9%, mais reste inférieur à la moyenne nationale (10,2% au sens du BIT). Par ailleurs, l’informatique demeure un moteur de l’emploi cadres en France, selon l’Apec, et se positionne au top 3 des secteurs qui recrutent des jeunes talents, d’après le Centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ).
Malgré tout les entreprises redoutent la pénurie de compétences et déclarent peiner à recruter des candidats. Les seniors ne sont pas les mieux lotis. « Les ‘difficultés de recrutement’ dont nous rabâchent sans cesse les lobbies patronaux et certaines institutions doivent être vues aussi du côté des demandeurs d’emploi », commente Régis Granarolo. « Près d’1 chômeur sur 2 dans l’informatique est un chômeur de longue durée et rencontre, par conséquent, de sérieuses difficultés de recrutement ».
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