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Intel envisage de livrer 30 millions d’ultrabooks en 2012

Intel refrène ses ardeurs sur le front des ultrabooks et revoit à la baisse ses estimations chiffrées pour l’année 2012. Loin, le positivisme du PDG Paul Otellini, qui projetait, lors du Computex 2011, d’accaparer à court terme 40 % de la masse des ordinateurs portables.

À l’heure actuelle, s’en tenir aux prétentions de l’intéressé reviendrait à escompter la vente de quelque 60 millions d’ultrabooks d’ici aux fêtes de Noël. Pour Intel lui-même, il apparaît qu’un tel succès n’est pas pour tout de suite. À Santa Clara, l’on table désormais sur un maximum de 30 millions de machines livrées aux revendeurs. Pis, au dire de sources proches du dossier, la fourchette basse est ramenée à 20 millions d’exemplaires, en dépit de ces 75 nouveaux modèles amenés à peupler les rayons dans les mois à venir, sous la houlette d’Acer, d’Asus ou encore de HP.

Avec à son catalogue une bonne demi-douzaine de terminaux, le constructeur de Palo Alto pourrait d’ailleurs s’imposer comme l’un des porte-drapeau de cette deuxième génération d’ultrabooks dont les premiers représentants investiront le marché avant l’été. L’hybridité attendra et avec elle, l’explosion anticipée des convertibles à écrans tactiles. « Ce n’est que le début », confie ainsi Intel à The Register. Et d’ajouter : « Nous ne comptons pas atteindre dans l’immédiat ce seuil des 40 % ; cela a toujours été l’objectif de fin d’année. »

Un décollage en 2013 ?

S’il convient d’accorder à Intel le crédit d’une volonté à toute épreuve ponctuée d’une stratégie sans équivoque, l’heure de vérité pour les ultrabooks semble coïncider avec l’émergence de Windows 8, catalyseur de bien des espérances. Jusqu’aux prévisions des analystes concordent en un boom subit : au pis aller, 60 millions d’unités pourraient trouver acquéreurs en 2013, soit une croissance de l’ordre de 50 % sur douze mois.

Il s’agira toutefois de concilier au préalable les intérêts de l’ensemble des maillons de la chaîne : fabricants, intégrateurs, revendeurs… et en aval, ces consommateurs qu’obnubilent outrageusement des tarifs avoisinant les 1000 euros pour un modèle d’entrée de gamme. IDC soulignait à ce propos qu’une telle problématique nuisait grandement aux ventes d’ultrabooks, le grand public leur préférant des ordinateurs portables traditionnels, significativement moins onéreux.

Certains constructeurs n’ont pas attendu le coup d’envoi d’hypothétiques promotions pour orchestrer leurs propres rabais. Débarqué sur le marché à l’automne dernier en qualité d’éclaireur, l’Aspire S3 a vu son prix fondre de 999 à 699 euros, vendu « à perte pour écouler les stocks », admet Acer. La concrétisation d’une quelconque accessibilité tarifaire passera peut-être par la généralisation de châssis en plastique renforcé et une mise en avant du stockage hybride, cette alliance de disques durs et de mémoire flash.

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