Intel investit dans un laboratoire HPC français

Le but est ici d’étudier les supercalculateurs disposant d’une puissance de calcul colossale de 1.000 pétaflops… ou plus

Intel va participer à la création d’un nouveau centre de recherche universitaire dédié au calcul intensif (HPC pour High-Performance Computing). Ce laboratoire aura une vocation européenne.

Pour Craig Barrett, chairman d’Intel « la recherche est un vecteur primordial de la santé économique et de la compétitivité durable d’un pays. Au travers de cet investissement dans l’innovation et, en particulier, dans la recherche, nous nous engageons à accélérer la pénétration des TIC et la matérialisation de leurs avantages, en France et dans d’autres régions d’Europe. »

Ce projet est monté en association avec le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique), le GENCI (Grand Équipement National de Calcul Intensif) et l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ). Il jette ainsi un nouveau pont entre les mondes privé et public.

Ce laboratoire prendra place au sein de la technopole Ter@tec de l’Essonne. Il se penchera sur les systèmes HPC proposant une puissance de calcul de l’ordre de 1.000 pétaflops. Ces supercalculateurs du futur offriront des capacités de traitement 1.000 fois supérieures à celles des plus puissants ensembles actuels. Leur implémentation et leur exploitation poseront divers problèmes, sur lesquels ce laboratoire va se pencher.

« Travailler en collaboration avec Intel, qui est l’une des plus grandes entreprises mondiales, est incontournable pour un organisme public de recherche comme le nôtre lorsqu’il s’agit de mettre en place les futures infrastructures de calcul intensif dont la communauté scientifique et l’industrie européennes se serviront demain », conclut Bernard Bigot, administrateur général et haut-commissaire du CEA.