Intel ne redresse pas la barre, malgré les licenciements

Trimestre difficile pour Intel, qui ne revient pas dans le vert, malgré une restructuration massive. La firme arrive toutefois à rassurer les investisseurs sur le gain par action.

Intel publie les résultats de son second trimestre 2016 d’activité. Avec un chiffre d’affaires de 13,5 milliards de dollars, +3 % sur un an, le géant des semi-conducteurs rate de peu les prévisions des analystes, qui tablaient sur 13,54 milliards de dollars.

Le résultat net s’écroule de 51 %, en passant de 2,7 milliards de dollars à seulement 1,3 milliard de dollars. Il faut toutefois ici prendre en compte le coût de la restructuration massive opérée par Intel. Sans prendre en compte ces éléments exceptionnels, le bénéfice net n’aurait cédé que 6 %.

Voilà qui n’est pas très encourageant, cette baisse des gains en données corrigées indiquant que la restructuration ne suffit pas – pour le moment – pour revenir vers la croissance. Et pourtant, 6000 salariés ont été licenciés depuis le premier trimestre (autant de suppressions de postes restent à venir).

En bout de chaîne, la firme annonce un gain par action en données corrigées de 59 cents ; -5 % sur un an. C’est bien mieux que les 53 cents attendus par les analystes. La seule bonne nouvelle de la journée concernant Intel. L’action perd actuellement 3,25 % dans les échanges hors séance, à 34,53 dollars.

PC en baisse, serveurs en hausse

Sans surprise, le Client Computing Group voit ses revenus baisser de 3 % sur un an, à 7,3 milliards de dollars. Une conséquence directe de la faiblesse du marché des PC. Le Data Center Group progresse pour sa part de 5 %, à 4 milliards de dollars.

L’Internet of Things Group prend 2 %, à 572 millions de dollars. Il passe ainsi devant le Non-Volatile Memory Solutions Group, qui se prend une claque, avec 554 millions de dollars de CA ; -20 % sur un an. L’Intel Security Group progresse de 10 % à 537 millions de dollars.

À lire aussi :
De nouveaux SoC Intel Atom pour serveurs en approche
Intel lance ses Xeon Phi autonomes, la gamme 7200 « Knights Landing »
Intel passe ses Xeon E7 4 et 8 sockets à la génération Broadwell en 14 nm

Crédit photo : © Christophe Lagane – Silicon.fr