Intel s’allie au chinois Huawei pour tester le Wimax

Deux grands en matière d’informatique et de télécommunications se donnent la main. Objectif : promouvoir l’inter-opérabilité de la technologie avec les prochaines machines.

Entre le fournisseur de réseaux de nouvelle génération chinois Huawei et Intel, la lune de miel semble battre son plein. Les deux ses sont accordé sur la création d’un « laboratoire de test d’interopérabilité » à Pékin. Un objectif clairement avoué de mettre en avant la technologie Wimax.

Zhao Ming, président de Huawei se positionne : « Des tests systématiques et rigoureux dans notre nouveau laboratoire de Pékin vont accélérer le développement du marché du Wimax pour les opérateurs mondiaux« . Dans un communiqué commun, les deux sociétés soulignent qu’elles s’engagent « à fournir à ses clients des solutions prêtes à l’emploi, testées et interopérables« .

Un choix qui prend le contre-pied d’autres acteurs du marché. Après l’annonce d’Alcatel-Lucent de ralentir ses investissements dans le Wimax, et les retraits de Nortel et de Nokia, certains professionnels s’interrogent sur l’avenir de cette technologie. En France, par exemple, les déploiements ont pris beaucoup de retard…

Chacun semble choisir sa voie pour ou contre le Wimax. De son côté, Huawei se dit impliqué dans la Recherche concernant cette norme depuis 2001 et dispose, selon ses sources, de 2.000 ingénieurs dans ce domaine.

Cet accord entre Huawei et Intel se perpétue puisque les deux avaient déjà signé un premier accord en avril 2005 visant le Wimax et son développement commercial.