Interpol demande à ce que les PC soient vendus sécurisés

Les experts informatiques de l’organisation qui aide à la collaboration entre les polices, expliquent: « Les PC doivent être vendus avec des systèmes sécurisés pré-configurés »

Voilà donc, selon Interpol, une des solutions possibles pour mettre un frein à l’élan des cybercriminels. Il faut dire que ces derniers temps ils ne chôment pas du clavier.

Des activités comme le ‘phishing’ ou Hameconnage et le pharming (‘spam’ pour produits pharmaceutiques normalement vendus sous ordonnance), seraient considérablement réduites si les ordinateurs étaient vendus avec des applications configurées, testées, et qui se mettent en route dès le premier lancement de la machine. L’officier d’Interpol spécialisé dans ce domaine, Bernhard Otupal, a expliqué à la division nationale en charge de la cybercriminalité, lors d’une conférence à Londres qu’« Il faut que toutes les machines soient vendues avec des systèmes de sécurité pré-installés. Le phishing et le pharming ne seraient plus possibles si tel était le cas ». On comprend qu’Interpol souhaite qu’une démarche pro active des fabricants d’ordinateurs et des éditeurs de logiciels de sécurité se mette en place, pour l’organisation il vaut mieux prévenir que guérir. Toutefois, Otupal a insisté sur le fait que la responsabilité et l’engagement des utilisateurs dans cette lutte contre les menaces en « ph » sont des éléments tout aussi importants qu’une démarche pro active. L’implication des internautes est donc selon lui un des points clés qui devrait permettre d’enrayer ce phénomène. Il a également ajouté que les particuliers pouvaient légitimement demander un niveau de sécurité optimal de la part des sociétés offrant des services en ligne. « Quand on achète une voiture, l’on a généralement une garantie qui vient avec. Je pense que les internautes méritent d’avoir une offre similaire. Il en va de la responsabilité du fournisseur de service de garantir la sécurité de ses clients. »