IoT : la technologie de rupture prisée des développeurs

Les développeurs hésitent encore à orienter leurs compétences vers la blockchain. Ils lui préfèrent l’internet de objets et le deep learning, selon HackerRank.

Sous l’angle des applications concrètes de technologies de rupture, l’Internet de objets (IoT) et l’apprentissage profond devancent la chaîne de blocs chez les développeurs. C’est l’un des enseignements d’un nouveau rapport publié par HackerRank.

71 281 développeurs dans le monde ont répondu à l’enquête promue par la plateforme d’évaluation des compétences de programmeurs.

Selon ce rapport, l’IoT serait la technologie de pointe la plus adoptée par les développeurs à horizon 2020. Ainsi, 82% des développeurs interrogés jugent cette perspective « très réaliste » (53%) ou « assez réaliste » (29%).

« La connectivité IoT croissante des maisons, des voitures et des villes montre que cette technologie est la plus susceptible d’applications concrètes d’ici 2020 », ont souligné les auteurs du rapport. L’apprentissage profond (Deep Learning) arrive ensuite. En outre, 50% des répondants estiment la perspective très réaliste. Un tiers la juge assez réaliste.

« Le déploiement du Deep Learning s’étend des applications de reconnaissance vocale à d’autres domaines, de la santé à l’industrie automobile. Ce qui pourrait expliquer pourquoi les développeurs le considèrent comme une technologie ‘réaliste’ », a ajouté HackerRank.

Pour la plateforme, les développeurs ont donc intérêt à mettre à niveau leurs compétences dans ces domaines. En revanche, Ils hésitent à investir massivement la blockchain.

Blockchain, investir ou pas ?

Si l’on considère le taux de développeurs jugeant l’option très réaliste, la blockchain n’est pas au top 5 des technologies de rupture à adopter d’ici 2020. La technologie décentralisée de gestion des transactions est même devancée par le moteur Cloud ML (41,4% de ‘très réaliste’), la vision par ordinateur (37,6%), les réalités augmentée et virtuelle (33,6%).

Toutefois, la chaîne de blocs devance l’informatique quantique (17,2%). De surcroît, plus de 50% estiment que le déploiement au cours des 24 prochains mois d’applications concrètes de la blockchain est une perspective « assez réaliste » (27,5%), voire « très réaliste » (23%). En revanche, 27% pensent que c’est « exagéré » (19,7%) ou « peu réaliste » (7,1%).

Les 22% restants « ne sont pas sûrs » du choix. Or, selon une autre plateforme (Hired), la demande en profils techniques associés à la blockchain est en nette progression.

(crédit photo fumi via VisualHunt / CC BY-NC-SA)